Je partage à 100% votre analyse.

En général les solutions politiques du type Great Reset (réinitialisation, retour à la case départ : l’expression anglaise est prise du langage informatique des téléphones portables et des tablettes, à savoir que quand trop de fichiers sont corrompus on fait soit ctl alt del soit qu’on éteint une seconde et qu’on repart avec toutes les applications et fichiers fermés dans leur état initial) sont fondées sur l’entretien et l’amplification à dessein de tous les signaux intuitifs de décadence terminale (genre république de Weimar) jusqu’à l’intolérable, de manière à susciter un vomissement de masse réclamant la mise en place d’un régime dur et explicitement rétrograde, en direction d’un passé lointain où les problèmes vécus ne s’étaient pas accumulés ou du moins pas à ce point, quitte à consentir à perdre tous les avantages accumulés depuis, dont la démocratie (ou plutôt son semblant l’état dit de droit) et les diverses mesures de protection sociale.

Le régime de Trump (en fait c’était un gouvernement Henry Kissinger, personnage complètement imprésentable, et secondé un cabinet entièrement composé de gens de la Goldman Sachs, mais qu’un animateur de télé populiste et milliardaire pouvait déguiser en droite naïve, non pas machiavélienne) a été en quelque sorte une répétition générale de ce que pourra être un vrai Great Reset : remettre les USA ou tous les pays occidentaux dans l’état où ils étaient avant tous les correctifs modernes y compris ceux du New Deal, c’est à dire au temps du Far West esclavagiste des films que le politically correct actuel interdit de produire. Pour la France cela veut dire revenir aux conditions politiques et sociales du Second Empire, quand le seul progrès autorisé était technique et sinon toujours condamnable car attentant au sacro-saint droit de propriété des très riches établi par Dieu. Biden est un vomitif en vue de l’établissement d’un républicain plus jeune, plus réac, et Macron une preuve que la république démocratique ne peut plus rien de bon et qu’un empire de notables de vieilles bonnes familles s’impose. Pour l’UE c’est le retour à la noblesse d’état judéo-austro-hongroise, dont Schwab est un échantillon, sous un drapeau étrangement marial.

En fait la possibilité dont Schwab évite de parler c’est le China factory Great reset (remise de l’appareil en l’état où il était à la sortie de l’usine avec effacement de toutes les applications ultérieures) qui ferait perdre ses pouvoirs même à Schwab au profit d’un oriental.

Plus ça va plus les syndicats sont débordés dans les manifestations.
Débordés par l’ultra gauche qui impose parfois des cortèges de tête plus important que le cortège syndical (exemples a Rennes ou à Nantes et quelques autres villes).
Débordés par une base syndicale qui finalement se dit qu’il faut renouer avec l’action directe (pas les attentats mais les blocages d’entreprise, de route etc).
Débordés par une base syndicale qui parfois voter massivement RN (cets le cas a la a CFTC ou FO).
Débordés par l’arrivée en manifestation de régionalistes pas forcément de gauche (exemple le kroaz du présent au côté du Gwen ha du a Vannes), l’apparition de drapeaux français dans les cortèges syndicaux alors que c’était impensable avant...
Un retour massif de gilets jaunes soit dans le cortège de tête soit dans le groupe des syndicats...
Bref quelque chose bouge dans le pays...
Et je ne comprends pas pourquoi certains nationalistes ou patriotes ou royalistes qui rêvent de faire tomber le gouvernement Macron ne participebt pas...
Il faut faire monter la sauce demain le 28 mars...
Des appels a des barrages routiers sont lancés... Il y a peut être moyen d’aller sur les ronds points (non tenus par l’ultra gauche) et propager une parole nationale et sociale...
Le camp national ne se résume pas a Zemmour et son national sionisme qui en ce moment cherche a soutenir Macron au nom de l’ordre bourgeois...
Donc demain gilets jaunes, drapeaux français, bonnets rouges et zou on occupent nous aussi les ronds points et on convergent vers les manifestations syndicales. On ne laisse plus la place aux autres...

@INVADER52 : je partage les mêmes doutes que vous. Je trouve les merdias bien complaisants pour une fois. Ça pue. Si les mouvements populaires n’accordent pas leurs violons maintenant, une fois le pouvoir renversé, ça sera le chaos. Et qui sortira gagnant ? Ordo ab chao. Le programme est dans la formule.

Et le bon populo entretient plus de 1000 parlementaires (sénateurs + députés) sans compter les députés européens ! Et la France n’a jamais été aussi mal gouvernée ! Et ça défile derrière la CGT !

Très bonne analyse des causes de l’effondrement en cours. Pour en rajouter une couche (another nail in the coffin - un autre clou sur le cercueil, comme disent les Anglo-saxons), on peut mentionner que le merveilleux plan de relance de 75 milliards n’est « accordé » par l’UE qu’à condition de soumettre son utilisation à l’autorisation préalable de la commission européenne (c’est à dire de La Hyène), et que ce n’est pas une subvention, mais une sorte de prêt qu’il faudra rembourser au double (au moins 140 milliards) pour « compenser » les mêmes plans de relance dans les états membres qui ne sont pas contributeurs nets au budget de l’UE (c’est à dire qu’ils reçoivent déjà plus d’argent qu’ils en donnent à l’UE). Donc ce sont au moins 65 milliards de déficit supplémentaire ; mais bon, ce n’est qu’un verre d’eau dans l’océan des 3000 milliards...

Bien vu et complet. Je ne vois d’autre issue que la guerre pour sortir de l’impasse ;

 Nous participons à la guerre contre la Russie,

 La Russie gagne la guerre.

Seule la guerre relancera la machine capitaliste. Sinon elle s’éffondre.