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88,5 % d’admis au baccalauréat

Le déshonneur de l’Éducation nationale bat un nouveau record

Avec 88,5% des candidats admis après les épreuves de rattrapages, le baccalauréat 2016 passe devant l’édition 2014, qui avait établi le précédent record avec un taux de réussite de 87,9%.

Le bac 2016 entre dans l’histoire. Après le deuxième tour d’épreuves, qui correspond aux oraux de rattrapages, 88,5% des candidats ont été admis, un niveau record. Le précédent record avait été établi lors du bac 2014, avec un taux de réussite de 87,9%. Prochaine étape, la barre des 90% d’admis ? Avec les nouvelles règles en vigueur, qui permettent aux candidats recalés de conserver leurs notes supérieures à la moyenne l’année suivante, pas de doute que le taux de réussite au baccalauréat devrait encore augmenter dans les années à venir.

Selon les chiffres quasi définitifs publiés ce samedi par le ministère de l’Éducation nationale, avec 88,5% d’admis, le taux de réussite global à cette session de juin est en hausse de 0,7 point par rapport à 2015. Cette session permet à 632 700 candidats de devenir bacheliers.

 

 

Lire la suite de l’article sur etudiant.lefigaro.fr

Voir aussi, sur E&R :

Pour sortir d’un échec national programmé, lire sur Kontre Kulture :

 

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55 Commentaires

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  • #1507269
    Le 10 juillet 2016 à 17:43 par jacques
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    suppression du bac et mise en place de la notation continue

     

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    • #1508238
      Le Juillet 2016 à 23:15 par yabiss
      88,5 % d’admis au baccalauréat

      Cela ne risque pas d’arriver. D’une part, parce cela révèlerait ce que l’on a mis 30 ans à dissimuler, le niveau déplorable quasi général, et surtout, parce qu’en fonction de la géolocalisation de votre "contrôle continu", Sarcelles ou Neuilly-sur-seine, votre bac n’aurait pas le même poids. Déjà qu’il n’en a quasiment plus.
      La discrimination sous toutes ses formes étant la Némésis des gouvernements, aucune chance que cela arrive.

       
    • #1508464
      Le Juillet 2016 à 10:43 par Peu importe mon nom
      88,5 % d’admis au baccalauréat

      Si, le bac par notation continue se profile puisque l’évaluation ne se fera plus par notes mais par compétences.

       
    • #1508592
      Le Juillet 2016 à 13:45 par yabiss
      88,5 % d’admis au baccalauréat

      à Peu importe mon nom

      Cela revient au même. Une compétence "Sarcelle" contre une compétence "Neuilly-sur-Seine". Vous croyez sincèrement que la situation ne fera pas le lit d’une discrimination ?

       
    • #1508673
      Le Juillet 2016 à 15:47 par Peu importe mon nom
      88,5 % d’admis au baccalauréat

      La discrimination Sarcelle/Neuilly-sur-Seine existe déjà et a toujours existé. L’évaluation par compétences c’est simplement de la démagogie mais ça ne gommera nullement les différences sociales, ou de classe pour employer un vocabulaire marxiste. L’ancien système, plus exigeant, permettait aux meilleurs des classes sociales populaires de réussir, la fameuse méritocratie républicaine. Désormais, ces classes populaires seront encore plus tirées vers le bas et les bien nés s’en sortiront encore mieux. Les socialistes sont les pires faux-culs en matière de politique scolaire, ils donnent de faux espoirs aux enfants et à leurs parents en faisant croire que tout le monde est à égalité et en cassant le thermomètre (l’évaluation exigeante) pour faire croire qu’il n’y a pas de fièvre. Ce sont des hypocrites qui n’assument pas leur origine sociale bourgeoise et essaient de se faire passer pour les amis du peuple.

       
  • #1507291
    Le 10 juillet 2016 à 18:12 par Jacques
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    Il y a d’abord eu les "maths modernes", je m’en souviens très bien car j’en fus victime. Mais la casse de ce bel outil, jadis appelé Instruction publique, a vraiment commencé avec la réforme Haby, le collège pour tous dès la rentrée scolaire de 1977-1978. Puis ce fut une succession de réformes, concoctées par les pédagogistes à la Meirieu, la démagogie, les parents consommateurs qui considèrent l’école comme une halte garderie, et la dégringolade constante du niveau des élèves.
    Ce que doivent supporter les enseignants depuis 40 ans est invraisemblable, chaque ministre de l’Education veut laisser sa trace, j’allais dire sa crotte. Les grèves, les protestations ne servent à rien, tout est imposé, tout passe toujours en force sans aucune concertation, depuis les bureaux du ministère.
    Vous n’avez aucune idée du niveau des enfants qui entrent en sixième, puis de ceux qui sont envoyés au lycée, sans qu’aucun conseil de classe ne puisse s’y opposer, puis de ceux qui se retrouvent sur les bancs de la fac après qu’on leur ait donné ce fameux Bac qui n’a plus aucune valeur.
    Le métier de prof est aujourd’hui un vrai métier de cons et les jeunes ne s’y trompent pas qui ne veulent absolument plus passer le concours. Il faut dire que, entre les élèves de plus en plus mauvais et mal éduqués, les parents d’élèves se mêlant de plus en plus de tout, la hiérarchie qui ne soutient pas ses fonctionnaires, les médias qui désinforment, les politiques et le bon peuple qui crachent sans arrêt sur le corps enseignant depuis des décennies.
    Tout cela est voulu, le but est la destruction du service public d’éducation, comme celle de tous les autres services publics d’ailleurs.
    Nous aurons très bientôt une école à deux vitesses, le public pourri pour le petit peuple, le privé de qualité pour ceux qui en auront les moyens. Même chose pour la santé, les transports, etc...
    La privatisation généralisée est en marche et ceux qui, pendant des années, l’ont appelée de leurs voeux, ne s’en réjouiront qu’un temps. Le temps en effet de s’apercevoir que le service sera non seulement beaucoup plus cher mais surtout de qualité bien moindre. Il y a en effet le bon privé, de qualité, cher et difficile d’accès, réservé à l’élite, et le privé bas de gamme, avec ses équipes pédagogiques de bras cassés ayant souvent un niveau à peine supérieur au baccalauréat.
    Regardez simplement de l’autre côté de la Manche ce qui se passe, ce n’est pas loin et c’est très parlant.

     

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  • #1507313
    Le 10 juillet 2016 à 18:49 par Auri
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    Le baccalauréat est le certificat que donne l’Etat et qui atteste à tous que le jeune Untel ne sait absolument rien faire.
    Paul Valéry

     

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  • #1507339
    Le 10 juillet 2016 à 19:17 par noname
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    Une bonne chose qu’on ait pas accès aux copies hein ?...

     

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  • #1507348
    Le 10 juillet 2016 à 19:27 par Noname
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi c’est une tragédie, ça veut tout simplement dire que le Bac devient de plus en plus facile, et non que les jeunes deviennent de plus en plus intelligent, et donc que plus de personne, qui n’aurait pas eu le Bac il y a 10-20 ans, ont pu l’obtenir maintenant.

     

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  • #1507349
    Le 10 juillet 2016 à 19:28 par Pierre
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    Le taux de réussite au bac (général) a été stable jusqu’à la session de 1983 (entre 60 et 65% des candidats l’obtenaient). Il faut préciser qu’en 1983, seulement 33% d’une classe d’âge allait en terminale. Donc, 60% de 33% avait le bac (toujours général).
    A partir de la session 1984, il a commencé a augmenter de manière spectaculaire pour arriver aux chiffres que nous connaissons aujourd’hui (80% d’une classe d’âge va en terminale et 88,5% de ces 80% a son bac).
    L’explication lointaine doit être trouvée dans la réforme Haby de 1975, le collège unique et, par la suite, l’augmentation mécanique constante des lycéens. Cette réforme est entrée en vigueur à la rentrée scolaire de 1977. Sept années plus tard, avec l’arrivée des 6èmes de 1977-1978 en terminale à la rentrée de 1983, le taux de réussite a commencé à exploser. Donc, ce phénomène n’est pas nouveau et a débuté il y a plus de trente ans. La valeur du diplôme est bien entendu inversement proportionnelle au taux de réussite. Le baccalauréat, sauf avec une mention très bien, n’a pratiquement plus aucune valeur.
    Démagogie à tous les étages, destruction programmée et voulue du système éducatif public français depuis plus de 40 ans. L’objectif officiel était de permettre aux classes populaires d’accéder au sésame réservé jusqu’alors aux fils et filles de la bourgeoisie. Or, les bons bacs et les bonnes écoles sont toujours réservés aux enfants bien nés alors que la progéniture de la plèbe à droit aux bacs et aux établissements de seconde, voire de troisième zone. Par contre, l’abrutissement des masses va bon train. Avec la réforme du collège en cours, nous allons vers l’aboutissement de ce processus de destruction. Notre personnel politique, droite et gauche confondues, ont bien rempli le cahier des charges voulu pas l’oligarchie capitaliste mondialiste. Chapeaux bas !

     

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    • #1508224
      Le Juillet 2016 à 23:03 par yabiss
      88,5 % d’admis au baccalauréat

      Ayant eu la chance ou la malchance de tâter des deux systèmes puis-qu’étant né en 1965, j’ai suivi ma scolarité jusqu’en seconde AB2, où une décision d’un conseil de classe inepte me fit redoubler avec une moyenne honorable de 12.5.

      Par le miracle de la science pédagogue moderne m’ayant classé comme "immature" puisque massivement imperméable aux idées gauchisantes à la mode à l’époque, je repiquais donc en seconde "indéterminée".

      J"ai poursuivi en Lettres-langues et je crois donc être en mesure d’affirmer que la baisse radicale d’une année sur l’autre n’a pas eu lieu. Mes coreligionnaires de l’époque étaient donc, pour une majorité, de purs produits de la réforme Haby, mais n’étaient pas nuls, loin s’en faut...

      D’ailleurs les résultats du bac n’ont pas doublé en 12 mois mais en 15 ans nuance. La déliquescence s’est donc opérée en douceur et non brutalement.

      Pourcentage d’une génération de bacheliers en 1980 : 25,9% et en 1985 : 29,4% source INSEE https://fr.wikipedia.org/wiki/Bacca...

       
    • #1508469
      Le Juillet 2016 à 10:54 par Peu importe mon nom
      88,5 % d’admis au baccalauréat

      Il n’est pas dit que tout a radicalement été bouleversé entre 1983 et 1984 mais que, à partir de la session 1984, les règles du jeu ont changé et l’évolution vers "tout le monde au bac" a commencé, lentement les premières années puis de plus en plus rapidement. C’est ce que disent d’ailleurs les documents que vous citez en référence.
      Pour ne pas avoir le bac aujourd’hui il faut être un grand fainéant doublé d’un grand malchanceux. Pour ne pas avoir le brevet des collèges, il faut être un arriéré mental avec un QI de 70.

       
  • #1507426
    Le 10 juillet 2016 à 21:58 par fd
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    C’est pour "integrer" les afros-islamiques et autres allogenes. "Segregation raciale positive".

     

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  • #1507580
    Le 11 juillet 2016 à 04:23 par Mehd’in France
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    A croire que de nos jours dans ce monde d’idiocratie,plus on a de diplomes et plus on est bete !
    L’intelligence ne s’acquiert pas à l’école !

     

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  • #1507658
    Le 11 juillet 2016 à 10:54 par Gabriel
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    Je suis prof et correcteur du bac. Dans ma matière, notre IPR (inspecteur pédagogique régional), un chic type au demeurant, nous demande d’avoir au moins 10 de moyenne sur notre paquet de copies. Les ordres viennent d’en haut, et on nous fait bien comprendre qu’il est dans notre intérêt de respecter la consigne. Dans d’autres matières que la mienne, j’ai entendu dire que les notes étaient même remontées sans demander l’avis du correcteur, après leur enregistrement. Nous avons donc de la chance, nous a t-on dit, d’avoir encore le loisir de choisir comment arriver à ce 10 de moyenne...
    Je vous le dit tout de go, arriver à ce résultat est un casse-tête doublé d’un supplice, tant le niveau est lamentable. Et je pèse mes mots. J’ai ainsi dû mettre des 18 à des copies pourtant hors sujet pour satisfaire l’objectif.
    Au delà du problème évident de la destruction de la valeur de ce diplôme déjà évoqué, se pose aussi celui de l’équité de la correction : un élève dont la copie tombe dans un paquet médiocre aura une note nécessairement meilleure que s’il avait été évalué comparativement à de moins mauvaises productions... cette façon de faire introduit donc une part non négligeable de relativité dans le résultat (relativité que l’on cherche par ailleurs pourtant à limiter- vainement- par des réunions d’harmonisation), qui, couplée à la quasi absence d’exigences, finit par vider de tout sens ce diplôme.
    Je vois déjà les critiques m’enjoignant à quitter ce métier s’il était si moralement insupportable. Les choses ne sont pas si simples. Pour faire rapide, je dirais que c’est le prix à payer pour continuer à faire contre-poids dans cette baraque de fous, et que tout cela pourrait s’apparenter, je pense, au respect d’un certain "impératif catégorique".

     

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  • #1508246
    Le 11 juillet 2016 à 23:20 par yabiss
    88,5 % d’admis au baccalauréat

    http://www.ina.fr/video/CAF90037845...

    Pourquoi ais-la désagréable impression que les recalés de l’époque avaient un meilleur niveau que nos "manssion trè bien" actuels ?

     

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    • #1508462
      Le Juillet 2016 à 10:41 par Peu importe mon nom
      88,5 % d’admis au baccalauréat

      Il y a entre 10 et 18% de mentions "très bien" à l’heure actuelle (10% bac L, 11% bac ES et 18% bac S). Rien à voir donc avec les moins de 1% d’autrefois (années 60, 70 et 80). cependant, ce sont tout de même les bons et très bons élèves qui les obtiennent et leur diplôme a ainsi un peu de valeur. Au dessous de 16 de moyenne, étant donné le système de notation "bienveillant" actuel, on peut parler de résultats médiocres.
      Maintenant, dire que les mention "très bien" d’aujourd’hui ont le niveau des recalés d’hier, il ne faut pas exagérer. Ce qu’on peut dire par contre, c’est que bon nombre des recalés d’hier auraient leur bac haut la main aujourd’hui.

       
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