En Inde, nous dit la presse - Le Monde, 3 novembre 2010, p. 12 - le secteur du microcrédit risque de s’effondrer. La cause de cette crise est le fait qu’une cinquantaine de villageois surendettés se sont suicidés dans l’Andra Pradesh. On commence ainsi à se rendre compte que le microcrédit n’est pas une pratique désintéressé, comme on cherche à l’expliquer, mais une pratique onéreuse, simplement usurière. Dans ce domaine, comme le dit le papier en question, les taux sont rarement en dessous de 24%. Rappelons que pour la BCE le taux de crédit usurier à la consommation est de 21,09%. Et le taux d’usure à l’investissement est de 8,15%. Or, l’essentiel du microcrédit est destiné à l’investissement. Le fait est que le taux moyen du microcédit dans ces pays se situe entre 30 et 40%.- C’est justement pour éviter ces drames que le crédit doit être public et doit être considéré comme un service public. La lutte contre le sur-endettement et l’usure doit être une finalité fondamentale, pour tout État soucieux de l’intérêt général. Ceci dit, il faut tenir présent à l’esprit que le taux d’usure n’existe pas, d’une manière générale, dans les pays du Tiers-monde. Pour cette raison il y a beaucoup de prédateurs qui cherchent les sur-profits de ce côté là du monde.