Emmanuel Macron a accepté, samedi, le départ de la secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, Nathalie Elimas. Selon un pré-rapport interne, elle est soupçonnée de « harcèlement » sur une demi-douzaine de collaborateurs.
Le couperet est tombé pour Nathalie Elimas qui fait l’objet d’une enquête administrative sur le fonctionnement de son cabinet après des accusations de harcèlement moral. La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, qui était chargée de l’Éducation prioritaire, quitte le gouvernement, a annoncé l’Élysée samedi 5 mars.
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Deux sources interrogées par l’AFP avaient confirmé que les témoignages visant Nathalie Elimas étaient « concordants » mais aussi « graves » et « accablants ».
Plusieurs sources avaient aussi indiqué que Nathalie Elimas se voyait reprocher des faits de « harcèlement », voire de « maltraitance », sur des collaborateurs. Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes, selon deux personnes qui ont travaillé au sein du cabinet de cette spécialiste des ressources humaines.
La secrétaire d’État avait alors dénoncé une « attaque d’une grande violence, à titre personnel ». C’est « très dur, très violent, la violence est inouïe pour mes enfants, mais sur le fond des choses je suis sereine », avait-elle affirmé mi-février sur Radio J. « Ce qui se passe aujourd’hui ce sont des fuites extrêmement malveillantes, pour me déstabiliser probablement. La diffamation est caractérisée ».
Un autre départ du gouvernement a été annoncé, samedi, pour une raison bien différente : celui de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault.