Après la publication d’une enquête publiée sur le site Mediapart, accusant Esther Benbassa (EELV) de harcèlement, la sénatrice annonce se mettre en retrait du groupe écologiste. Ce jeudi, le média en ligne, a rapporté les témoignages de huit anciens collaborateurs et six anciens étudiants que l’élue employait à l’École pratique des hautes études.
Tous évoquent le « climat » de terreur instauré par la sénatrice, fait de pressions, de chantage à l’emploi et d’humiliations systématiques, souvent à l’occasion de mails, individuels ou collectifs, et de SMS.
« J’ai pu moi-même commettre des erreurs »
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Décision du groupe écologiste à la suite des accusations portées à l'encontre d'Esther Benbassa pic.twitter.com/9yGInbxoTX
— Sénateurs & sénatrices écologistes (@ecologistesenat) July 8, 2021
Un peu plus tôt l’élue dénonçait dans un communiqué publié sur son compte Twitter « une enquête à charge » tout en présentant « ses excuses » aux personnes qu’elle aurait « pu blesser ». « Je conteste notamment avoir sciemment et délibérément choisi de mettre la santé de mes salarié.e.s en danger », indiquait-elle.
Communiqué de presse : ma réaction à la publication d’un article me concernant sur Mediapart. pic.twitter.com/iav7okV0mk
— Esther Benbassa (@EstherBenbassa) July 8, 2021
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Tandis qu’un ancien assistant note chez elle « des changements d’humeur assez violents ». « Elle pouvait être adorable et subitement devenir exécrable et humiliante », a-t-il témoigné. « Ça a été très vite compliqué, je ressentais une angoisse permanente à l’idée d’aller au boulot et je craignais le moment ou elle pouvait être détestable », a confirmé un autre ex-salarié à Mediapart.
« Je ne suis pas à l’abri de mouvements d’humeur »
Conséquence de cette gestion, le turn-over des collaborateurs a été très important, puisque plus de 18 assistants parlementaires ont été employés en deux mandats, décompte Mediapart.
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