Le Français, témoin numéro 1 de l’affaire Epstein et visé par des accusations de viol, vient d’être repéré en Amérique du Sud après plusieurs semaines de recherches.
La police française a enfin retrouvé la trace de Jean-Luc Brunel. Disparu des radars depuis des semaines, le témoin numéro 1 de l’affaire Epstein a été géolocalisé, selon nos informations, à l’étranger. Et plus précisément en Amérique du Sud. Mais aucune audition n’est pour l’instant à l’ordre du jour.
Les policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) avaient déclenché d’importantes investigations dès l’ouverture de l’enquête française, le 23 août : réquisitions auprès des compagnies aériennes et du fichier des passagers (PNR), vérifications bancaires et sur les réseaux sociaux, renseignements auprès de la police aux frontières (PAF) et des services d’immigration à l’étranger.
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Quant à Jean-Luc Brunel, désormais localisé, il pourrait prochainement sortir du silence. Le Français souhaiterait même s’exprimer publiquement pour tenter de dissiper les soupçons qui pèsent sur lui. Et minimiser ses responsabilités face à l’appétit sexuel sans limites de Jeffrey Epstein.
Contacté ce mardi soir, l’un de ses proches amis dessine déjà une future ligne de défense. « Je n’imagine pas du tout Jean-Luc dans ce rôle du rabatteur qui lui est prêté, souffle-t-il, sous couvert d’anonymat. Dans le cadre de ses activités professionnelles, il organisait régulièrement des dîners d’agence auxquels participaient de très jolies filles. Et pour équilibrer, des hommes étaient invités mais cela n’allait pas plus loin… »
Dans le cadre de l’enquête française, au moins trois femmes se sont manifestées auprès des policiers. Entendues, elles décrivent Jean-Luc Brunel à la fois comme un pourvoyeur de jeunes filles, mais aussi comme auteur d’agressions sexuelles à leur encontre. Des faits qui sont aujourd’hui prescrits, compte tenu de leur ancienneté. C’est pourquoi le parquet de Paris et la PJ ont lancé récemment un appel à témoins ( NDLR : Tout témoin ou victime de l’affaire est invité à contacter le 06.83.67.43.57).