Les juges d’instruction ont refusé la demande de remise en liberté de Tariq Ramadan. Pourtant des échanges de textos ont été retrouvés dans le portable de « Christelle », qui démontreraient une relation tenue jusqu’à décembre 2009. Ces textos prouvent qu’il n’y a jamais eu de viol.
Les données des portables des protagonistes ont été versées la veille de la réponse à la demande de remise en liberté du Professeur. Rappelons ici qu’une partie de ce matériel (ordinateurs et portables) était en possession de la justice depuis février 2018, et le portable de Christelle aux mains des enquêteurs depuis avril 2018. Des échanges qui auraient pu prouver depuis le début qu’il n’y a jamais eu de viol. L’enquête aurait alors peut-être pris une toute autre tournure. Ce n’est pourtant que le 25 septembre que les analyses sont versées au dossier. Juste avant la potentielle remise en liberté qui s’annonçait.
Un rapport d’expertise qui prouverait qu’il n’y a pas eu viol
Les principales raisons pour lesquelles Tariq Ramadan est emprisonné s’estompent de plus en plus au fur et à mesure que l’enquête se poursuit. Après un nouveau refus de la remise en liberté du Professeur Tariq Ramadan, ce mardi 25 septembre 2018, l’enquête aurait révélé des informations importantes sur le dossier de l’une des plaignantes, « Christelle », accusant Tariq Ramadan de viol, le 09 octobre 2009 en dévoilant des échanges de « textos » durant la période d’octobre à décembre 2009.
En effet, le rapport d’expertise informatique, remis aux juges le 25 septembre, démontrerait qu’il ne s’agit pas de viol mais d’une relation consentie. Une continuité d’échanges avec Tariq Ramadan entre octobre et décembre 2009, dont un texto très explicite de Christelle, le confirme :
« Si je passais un mauvais moment je serai partie je suis restée et je t’ai donné plus qu’à quiconque et ta peau me manque… Tu m’as manqué dès que j’ai passé la porte. »