Tout ce bavardage entre Minc et ce journaliste pseudo-insolent, sur les nécessaires "efforts" à imposer au peuple et le nécessaire "discours de vérité", est destiné à NE JAMAIS DIRE que ces dettes publiques sont totalement injustifiées !
Il faut dire, redire et répéter que le problème de la dette publique est peut-être marginalement lié à des dissimulations, des "tricheries" ou des dépenses excessives démagogiques. Mais qu’il est surtout et massivement dû à sa privatisation sur les marchés financiers. Et NON, Monsieur Minc, ce n’est pas une loi naturelle comme celle de la gravitation, c’est un choix POLITIQUE néolibéral.
En France ce fut fait (en pleine digestion de réveillon) par la loi Pompidou-Giscard-Rothschild du 3 janvier 1973, reprise (par Mitterrand) dans le traité de Maastricht et actuellement dans l’article 123 du traité de Lisbonne. Qui interdisent depuis à l’Etat et aux collectivités locales d’emprunter à la Banque de France à taux zéro (ou très faible), comme cela se faisait avant.
Les pouvoirs publics sont donc obligés d’emprunter sur les marchés financiers, à des taux d’intérêt que ces derniers décident, et nos impôts doivent ensuite rembourser non seulement le capital mais aussi des intérêts totalement injustifiés. C’est un véritable racket, dont les politiciens UMPS sont complices depuis bientôt 40 ans !
Si la Banque de France retrouvait sa prérogative traditionnelle de "battre monnaie", c’est à dire d’accorder des crédits publics (raisonnables), il n’y aurait aucun problème de remboursement et les agences de notations, compétentes ou pas, pourraient aller se faire voir !
L’objection faite généralement par les adorateurs des marchés financiers est alors qu’une telle facilité d’emprunter sans intérêt est une incitation à créer excessivement du crédit, c’est à dire de la monnaie, donc de l’inflation (et l’inflation, les rentiers détestent ça...).
C’est vrai, mais ce n’est pas une raison pour tomber d’un excès dans l’autre. La solution juste et efficace est intermédiaire : permettre cette dette publique sans intérêts auprès de la Banque centrale, tout en la limitant raisonnablement en fonction des richesses réellement produites. C’est ce programme qui est modéré et celui de l’UMPS qui est extrémiste !
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