Après la tentative de manifestation du 12 février réprimée par les autorités, les coordinations se réunissent demain en Algérie. Pour décider des modalités d’une poursuite de l’action contre le régime.
« Il n’y aura pas de marche » avait décidé le pouvoir algérien malgré les appels aux manifestations lancés dans tout le pays depuis deux semaines pour ce samedi 12 février. La stratégie policière a donc consisté à bloquer les manifestants sur la place du 1er mai dans la capitale et place du 1er novembre à Oran.
La hantise du régime : que les Algériens occupent la rue comme l’ont fait les Tunisiens et les Egyptiens. Tout l’appareil sécuritaire se préparait donc depuis des semaines. Dès que les premiers cortèges sont apparus en criant « Marre de ce pouvoir ! », des plus jeunes dont c’était la première mobilisation à Me Ali Yahia Abdennour, 90 ans, figure de la Ligue algérienne des droits de l’homme depuis des décennies, ils se sont retrouvés encerclés.
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