Les nouveaux attentats sous faux drapeau sont devenus difficiles à faire avaler à l’opinion, depuis qu’Israël soutient les djihadistes en Syrie. Avant, les méchants islamistes tuaient de gentils Européens, c’était clair, net, sans bavure, et les foules suivaient.

Les identitaires tombent comme toujours dans le panneau

La RTBF, qui n’a pas peur du ridicule, tente de nous faire avaler la légende de Taleb A.

Cependant, ces dernières années, son comportement devient de plus en plus instable et imprévisible comme l’expliquent nos confrères allemands de Der Spiegel. Sur les réseaux sociaux, il adopte des positions ambivalentes, mêlant une opposition farouche à l’islam et des sympathies croissantes pour l’extrême droite européenne. Sur X (anciennement Twitter), il exprime son soutien à Elon Musk, salue l’AfD (Alternative für Deutschland, parti d’extrême droite allemand) et échange avec Alice Weidel, l’une des figures de ce mouvement. Il évoque également Martin Sellner, un leader des identitaires, en des termes approbateurs.

Aujourd’hui, un djihadiste ne peut pas tuer au nom d’Allah puisqu’on voit tout de suite Israël derrière, alors il faut innover. Mais au risque de la cohérence. Le nouveau truc(age) des organisateurs de la terreur en Europe, c’est, écoutez bien, le musulman chiite pro-extrême droite ! C’est donc l’extrême droite islamiste qui tue, soit l’axe Iran-AfD. Autant dire Sahra Wagenknecht plutôt que Björn Höcke.

Mais c’est pas fini : on apprend que ce type était pour le Grand Israël !

S’il n’y avait pas des morts et des blessés au bout de cette ingénierie, ce serait drôle. Mais les intérêts euro-otano-israéliens ont besoin de conserver l’islam comme repoussoir, ainsi que l’extrême droite, qui menace de gagner toute l’Allemagne, même si islam et extrême droite ne font pas bon ménage, politiquement parlant.

Pour faire coller les éléments du puzzle qui ne vont pas ensemble, il suffit d’un pot de colle et d’un pool de journalistes soit malhonnêtes, soit idiots, la fusion entre les deux n’étant pas impossible...

Scholz est en train de perdre le pouvoir, sa coalition a explosé, des élections anticipées ont lieu début 2025, l’AfD caracole en tête, on peut être sûrs que l’euro-atlantisme va tout faire pour casser la vague populiste allemande. On le répète : la révolution ne viendra pas de France, trop occupée, mais de l’Allemagne, malgré le cordon sanitaire qui l’étrangle depuis des décennies. Car l’industrie allemande dévisse, Volkswagen va virer 35 000 ouvriers en Allemagne et probablement ouvrir des usines ailleurs, là où l’énergie est moins chère...

L’UE a mis 40 ans (depuis 1985 et la soumission de Mitterrand à Kohl) à affaiblir la France au profit de l’Allemagne ; aujourd’hui l’OTAN affaiblit l’Allemagne au profit de l’Amérique. L’UE ne sera bientôt plus qu’une coquille vide avec des pays affaiblis, et peut-être en guerre, puisque l’axe israélo-américain veut la guerre mondiale, pour des raisons très différentes : Israël pour élargir sa colonisation pendant que les trois grands s’entretuent, l’Amérique pour retrouver son leadership mondial.

2025 sera chaude comme les braises de 1945, on ne vous dit que ça. Année de guerre, année révolutionnaire, tout va en général ensemble : quand les oligarchies se font démasquer par les peuples, elles les envoient en guerre les uns contre les autres. C’est un invariant historique. Au demi-milliard d’Européens de le comprendre, sinon ils vont encore crever par millions.

Bonus : quand Bardella et Ancel ont tous deux tout faux