« Ces héros bodybuildés, façon Conan le Barbare de Robert E. Howard, mélangés à une héroic fantasy mâtinés d’érotisme débridé florissaient à la fin des années 70/80. Son travail célébrait naïvement une virilisation outrancière et un machisme qui n’ont plus bonne presse aujourd’hui. »
Il faut que les journalistes du Figaro en charge de la BD se fassent une raison : les amateurs de BD de genre n’en ont rien à battre du féminisme. C’est un truc de Femen et de Schiappa, accéléré par des hashtags nauséabonds qui encouragent la délation et la castration. Les ados aiment les histoires violentes, outrancières, avec des hommes hommes et des femmes femmes.
- Brigitte Macron grimpe aux arbres
Corben est un maître du genre, un grand, et il est anormal qu’on ait attendu ses 77 ans pour le couronner. Ceux qui ont eu du Corben entre les mains savent que ces albums sentent la peur, la mort, le sexe et le sang. C’est tellement graphique que parfois, on se fout de l’histoire : on est dedans. Son dessin était « 3D » avant l’heure.
BDHL est partout
Certes, on n’est pas chez Joann Sfar, qu’on voit partout et qui célèbre les jeunes filles (attention, on pourrait croire des choses), la Femme et sa sensibilité qui serait supérieure à la rationalité de l’Homme. Sfar est devenu incontournable pour les médias et on le convoque sur tous les sujets d’actualité. C’est le BHL de la BD.
Le dessinateur, scénariste et romancier @joannsfar est l'invité dans #lHeureDePointe pour la sortie du livre "Le complexe de Shéhérazade" dans lequel il se raconte au travers des livres qui ont fait son éducation. Rdv à 18h40. pic.twitter.com/yXg2TQ0bvZ
— Radio Nova (@laRadioNova) 17 janvier 2018
Et à midi, c'est le romancier et illustrateur @joannsfar qui passera le Grand Oral des #GGRMC ! pic.twitter.com/emp88ziAPA
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) 15 janvier 2018
Super sympa on se sent très bien. pic.twitter.com/A60SCxvXKL
— Sfar Joann (@joannsfar) 2 janvier 2018
Sfar est dans l’air du temps avec ses histoires féministes et sionistes. Corben, à côté, c’est un dinosaure malpensant de la pire école. Heureusement que le jury d’Angoulême a encore une once de résistance aux injonctions mondialistes.
Malheureusement, plus il y a de Sfar dans les médias, moins on voit de Corben. Il n’y a plus de place pour les autres sensibilités. C’est le problème de la surreprésentation.
Et bientôt, on aura le droit à un président du jury transsexuel qui sait à peine dessiner mais qui aura la carte... Les bastions de bon sens et de bon goût tombent les uns après les autres. Les îlots de résistance se réduisent. Ne les abandonnons pas ! Soutenons-les !
On vous envoie l’article du Figaro qu’on aurait cru un peu plus couillu sur l’affaire. Cela montre la puissance de pénétration des idées, pardon, de la propagande que l’élite veut faire avaler au peuple.
Bimbos à gros seins enchaînées et soumises, virilité agressive, horreur assumée.... Le maître américain de la BD fantastique et de l’horreur, distingué cette année par 1 230 auteurs professionnels, est loin de faire l’unanimité.
« Richard Corben, ha bon, il est encore vivant ? » ou encore « C’est qui ? ». Le ton est donné. Dès l’annonce du Grand Prix, mercredi soir, l’émoi est palpable au festival de bande dessinée d’Angoulême. Coiffant au poteau Emmanuel Guibert et Chris Ware, Richard Corben devient, à 77 ans le prochain président de la manifestation. Il succède à Bernard Cosey.
Dans le bouillonnement des salons de l’Hôtel Mercure où toute la profession se retrouve, les débats ont été animés autour de cette distinction. Si pour les uns, le maître du fantastique et de l’horreur est un auteur culte des années 1970, découvert dans Métal Hurlant, pour les autres c’est un parfait inconnu, oublié depuis 20 ans par les grands éditeurs. Hormis les éditions Delirium, qui en 2014, publiaient les deux premiers tomes d’une superbe anthologie, aux tirages confidentiels.
Ce qu’il se dit principalement de l’élection de Richard Corben, c’est qu’elle intervient à un moment délicat. À l’heure du scandale Weinstein, des hashtags Metoo et Balance ton porc, de la féminisation de la bande dessinée, saluer l’œuvre violente, sensuelle, régressive de Richard Corben est assez culotté, voire inconscient. De Den à Ratgod, en passant par ses histoires publiées dans des magazines d’horreur tels Eerie, Creepy ou Vampirella, on ne cesse de voir, chez lui, à longueur de pages, des bimbos aux gros seins soumises et enchaînées face à des Hercule musclés et agressifs.
Une nomination qui promet des débats enflammés participant au dynamisme d’une manifestation toujours vive et passionnée.