Jonathan Cohen serait actuellement, selon Virginie Efira qui a été invitée dans la 3e saison de LOL : qui rit, sort ! sur Amazon Prime Vidéo, l’un des hommes les plus drôles de France. La comédienne césarisée explique au Figaro pourquoi, alors qu’elle ne s’estime pas drôle, elle a accepté de participer à l’émission.
« J’avais envie d’être avec ces gens-là. Jonathan Cohen, Gad Elmaleh, Paul Mirabel, Pierre Niney… Je me suis plus projetée comme spectatrice, j’allais pouvoir profiter de leurs drôleries dans un laps de temps extrêmement long. »
Le problème, c’est que ces quatre « humoristes » – un fils de, un voleur de vannes, un jeune à monosketch surclassé et un champion de la séfaradie – ne sont pas très drôles. Mais le Système n’en a cure : ceux sont eux les champions, et c’est comme ça.
Idem pour la théorie du Covid-19 issu du viol d’une chauve-souris non binaire par un pangolin cisgenré : le site universitaire The Conversation s’accroche à la version naturelle, qui s’effondre pourtant de toutes parts sous nos yeux. Le plus drôle, puisqu’on est dans l’humour, c’est la baseline du site : « L’expertise universitaire, l’exigence journalistique ». Presque du Julien Pain !
Dans notre société malade qui a extirpé Dieu des âmes, on est paradoxalement prié de croire, pas de comprendre.
On remarque – mais on doit avoir l’esprit mal tourné – depuis la chute de Kev Adams, puis de Gad Elmaleh, surgonflés par le Système, que l’orchestre médiatique a décidé de promouvoir Jonathan Cohen. Pour les coïncidentistes, il s’agit forcément du croisement du hasard et du talent. Et ceux qui ne sont pas d’accord ne sont que complotistes jaloux.
Le triomphe des humoristes communautaires à monosketch
Jonathan s’est fait connaître sur Canal+ par sa micro-série Serge le mytho. Une idée qui aurait fait UN sketch il y a 20 ans devient aujourd’hui une série, signe de l’appauvrissement de l’humour autorisé à la télé.
Mais le bavardage et la fabulation, descendants probables du pilpoul, cette discussion interminable entre rabbins, sont à la mode aujourd’hui. L’exemple vient d’en haut, et si le public a accroché, c’est bien parce que ça touchait quelque chose de profond dans l’inconscient collectif, un inconscient qui se fait intoxiquer par les maîtres de l’appareil médiatico-politique. Et ça tombe bien : « c’est la famille », comme dirait Ribéry.
Depuis, Jonathan – petit-fils de rabbin ! – est partout, et tout le monde veut être avec Jonathan. C’est la force d’inertie d’entraînement du système médiatique, qui promeut toujours ceux qui le représentent et le servent le mieux. Le bavardage séfarade est donc de mise, ce qui s’insère parfaitement dans une société en crise, où les escrocs font la loi sur le dos des vrais bosseurs, ceux qui ne la ramènent pas.
Inutile de revenir sur les nombreux exemples de fraudeurs franco-israéliens.
Pour bien montrer aux sceptiques qu’il y a une séfaradisation de l’humour français, avant l’avènement de l’immense Jonathan Cohen, le Système a essayé avec Arieh Elmaleh, le frère de, et avec le malheureux Ary Abittan, qui était lui aussi promis au firmament avant de tomber pour viol. Pensez, Ary a été intégré à la vitesse de la lumière divine dans l’équipe d’Arthur sur TF1 grâce à un seul sketch – comme Jonathan –, celui du juif qui incarne un grotesque présentateur télé arabe...
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Aujourd’hui, plus besoin d’avoir plusieurs cordes à son arc et plusieurs personnages à son actif, il suffit d’une idée, une seule, et l’appareil médiatico-communautaire fait le reste.
N’oublions pas, dans le genre pilpoulissime, le jeune maître Raphaël, philosophe de son état, chopé en flag de grossièretés par Le Monde...
Lui a bénéficié de tout un appareillage familial pour arriver en haut de l’affiche. Et malgré son agressivité à l’encontre de ses adversaires idéologiques, ses insultes permanentes étrangement impunies, il est toujours là, et ici.