L’enquête journalistique internationale des « Paradise Papers » révèle les noms de nouvelles personnalités qui ont profité des avantages des paradis fiscaux.
Un ministre américain en affaires avec des proches du président russe, les investissements aux Bermudes de la reine d’Angleterre, les bonnes affaires fiscales d’un proche du Premier ministre canadien Justin Trudeau : une enquête journalistique internationale a levé le voile dimanche sur des circuits planétaires d’optimisation fiscale, s’appuyant sur une fuite massive de documents.
Dix-huit mois après les « Panama Papers » portant sur la fraude fiscale, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), regroupant 96 médias de 67 pays, a commencé à dévoiler les « Paradise Papers ».
À l’appui de ces révélations : la fuite de 13,5 millions de documents financiers, provenant notamment d’un cabinet international d’avocats basé aux Bermudes, Appleby, obtenus par le journal allemand Süddeutsche Zeitung.
Des documents provenant d’Appleby dévoilent notamment que le ministre américain au Commerce Wilbur Ross a gardé des participations dans une société de transport maritime ayant des liens d’affaires étroits avec un oligarque russe visé par des sanctions américaines et avec un gendre de Vladimir Poutine, selon le New York Times.