L’enquête privilégie la version du meurtre liée à activité professionnelle du journaliste.
Les enquêteurs qui étudient les circonstances de l’assassinat à Kiev du journaliste russe Pavel Cheremet analysent toutes les versions, mais privilégient la piste d’une vengeance pour son activité professionnelle, a déclaré le procureur général d’Ukraine Iouri Loutsenko.
L’enquête vérifie également les informations selon lesquelles le chef adjoint de la Police nationale Vadim Troïan aurait pris en filature Pavel Cheremet et sa petite amie, selon lui.
La publication en ligne de la vidéo enregistrée la veille du meurtre par une caméra de surveillance, sur laquelle on voit une inconnue dissimuler des charges explosives sous le châssis de la voiture du journaliste, a indigné le procureur. Cette fuite complique le travail des enquêteurs et anéantit le secret de l’instruction, a-t-il indiqué.
Le journaliste russe Pavel Cheremet a été tué dans le centre-ville de Kiev, en Ukraine. Originaire de Biélorussie, mais possédant la nationalité russe, il vivait depuis plusieurs années en Ukraine où il travaillait pour un site d’information ukrainien.
L’explosion s’est produite à 7h45 (6h45 heure de Paris) alors que le journaliste venait de monter dans sa voiture. Il a démarré et roulé quelques dizaines de mètres avant que le véhicule n’explose. Celui-ci a été entièrement détruit par l’explosion. L’enquête étudie six versions de l’assassinat.
L’explosion de la voiture :