Plus d’un millier de personnes ont péri en mai dans des attentats alimentés par des différends interconfessionnels en Irak, rapportent samedi des médias internationaux, se référant aux rapports de l’ONU.
Depuis avril, la flambée de violences va croissant, et le mois de mai est devenu le plus sanglant en Irak depuis les cinq dernières années, constatent les rapporteurs onusiens.
Ces violences ont accentué les tensions déjà vives entre les dirigeants chiites et la minorité sunnite qui réclame la fin d’une politique visant, selon elle, à une marginalisation de leur communauté, les sunnites continuant à se sentir exclus du pouvoir.
Sous Saddam Hussein, les sunnites occupaient les postes clés dans les structures d’État du pays. Après l’invasion armée des États-Unis en 2003 et l’éviction de Saddam Hussein, les sunnites ont perdu leur position dominante sous la pression des chiites qui ont occupé les postes clés, dont celui de premier ministre.