En 2020, la pandémie de Covid-19 déferle sur le monde. L’économie est à l’arrêt et la population se confine. Seule l’arrivée de vaccins, en particulier ceux utilisant la technologie de l’ARN messager, change la donne. Une campagne de vaccination massive à travers le monde permet à la population de se rapprocher d’une immunité collective.
Mais au gré des variants, le virus s’accroche et persiste. Cet été, une hausse importante des cas d’infections pousse le gouvernement à lancer une campagne de vaccination supplémentaire, ce lundi 2 octobre, afin de protéger les populations les plus à risque.
Avec le retour de la pandémie dans le débat public, ressurgit un groupe qui s’était fait plus discret : les idéologues antivax. Particulièrement présents sur les réseaux sociaux, ceux-là n’en sont pas restés à une méfiance raisonnable et inondent l’espace virtuel de fausses informations plus délirantes les unes que les autres. Dangerosité du vaccin, implantation de puces 5G, voire pour les plus extrêmes d’entre eux intoxication volontaire de la population par le gouvernement, tout y passe.
Ces délires pourraient prêter à sourire si leurs adeptes se contentaient d’éructer dans leur coin. Mais non contents de se livrer à une propagande soutenue visant à convaincre les plus fragiles d’entre nous, ils se livrent à de véritables campagnes de harcèlement contre des élus ou des scientifiques.
Tel est le cas du groupe antivax « V_V », dont les membres sont en procès depuis cette semaine pour avoir violemment harcelé des élus en les traitant de nazis pour leur soutien à cette stratégie vaccinale.
Les vaccins contre le Covid-19 nous ont permis d’entrevoir une issue à la première grande pandémie du XXIe siècle. À quand un vaccin contre la connerie ?
Rassurez-vous, ce n’est pas de nous, mais de Charlie Hebdo. Ça ressemble furieusement à une coproduction entre le gouvernement et Big Pharma, validée par McKinsey. Tout ça de la part d’un canard qui se dit de gauche, d’opposition. Imaginez la gueule des fondateurs historiques de Charlie qui découvriraient leurs descendants se déchaînant contre les résistants d’aujourd’hui, contre les musulmans, contre les victimes du néolibéralisme... Car pour Charlie version 2, les Gilets jaunes, c’est ça :
Nazifier l’opposant réel au pouvoir réel, ça nous rappelle quelques-uns... Après ce détour par la trahison charliste, revenons à la pandémie de Big Pharma, de l’OMS et des gouvernements qui l’ont transformée en puissant outil de contrôle social. Les médias mainstream, dont Charlie fait partie depuis le noyautage du couple Val-Fourest, font table rase des centaines de milliers de cas d’effets secondaires de l’injection, et recommencent leur propagande, comme si de rien n’était. Les provax reviennent comme des punaises de lit dans l’actu, mais avec une certaine méfiance, quand même, car ils se font recevoir, sur les RS.
« Pour quelqu’un comme moi qui a passé 25 ans à soigner des malades, il est bizarre de me dire que je ne peux plus vivre comme avant...Seule 5 à 10 % de la population est violente et complotiste. C’est de ces gens-là dont on me protège. » (Buzyn au Parisien du 26 septembre 2023)
Cela n’a pas empêché Buzyn de venir pleurer qu’elle ne peut plus se déplacer sans protection policière, un peu comme Macron mais avec seulement 2 gardes du corps contre 60 pour notre président bien-aimé, et Karine Lacombe de pondre un livre sur les femmes qui vont sauver l’hôpital, une jolie manière de féminiser le débat alors qu’il est surtout question de destruction néolibérale programmée.
Le Système tente de relancer la vague de peur covidiste. Hélas, la peur, comme la vérité, est ailleurs : aujourd’hui, le Français des champs a peur de l’inflation des prix de l’énergie et de l’alimentation, et le Français des villes a peur des punaises de lit. Ça va être dur de leur refoutre la trouille avec le dernier variant Atchoum sorti des brainstormings de McKinsey, qui se démène pour que Big Pharma nous fasse les poches avec la complicité des gouvernements européens.
Actuellement, seuls deux médecins affrontent le tribunal populaire du Net en expliquant que les « vaccins » vont tous nous sauver. Il s’agit du Dr Barrière, le vaccinateur furieux qui a repris le flambeau du Mégarbane, et du Dr Jimmy, qui ressemble à une parodie. Tous deux chapeautés par l’inénarrable Aurélien Rousseau, aussi crédible en ministre de la Santé que Macron en président. Le pistonné ose nous sortir le coup du « progrès » ! On se croirait il y a un siècle...
« Je le redis : la prévention passera par l’innovation. Au premier chef par la vaccination. Et cela a un nom : le progrès. »
On rappelle que ces provax ne travaillent pas seulement pour les producteurs d’ARN messager, mais aussi pour ceux du Gardasil, censé défendre nos enfants contre le papillomavirus, cette nouveauté du Big Pharma. Dans tous les cas, c’est inutile et dangereux.
Urgent : la vaccination au Gardasil dans les collèges commence cette semaine !
Il est CAPITAL de regarder et partager cette vidéo avant de laisser vacciner son enfant pic.twitter.com/QXzviz5iAz
— Xavier Bazin (@XavierBazin2) October 3, 2023
Même le Dr Sebag, le communicant choisi par le pouvoir pour piquer les populations en douceur, prend des gants : « Il semblerait, je dis bien au conditionnel, que ces vaccins soient efficaces ». Ça permet de se retourner au cas où les choses tourneraient vinaigre, pour ne pas finir comme Buzyn, attaquée par les antisémites.
Pour le Dr Barrière, qui fait une promo acharnée du Gardasil, les choses ne se passent pas très bien : on dirait que la population a compris que les médecins officiels du régime n’étaient pas leurs amis...
Les exemples de Buzyn et Lacombe n’ont pas servi de leçon à Jimmy et Barrière : attirés par la lumière des médias, ils vont se cramer de la même manière que leurs prédécesseurs. Car aujourd’hui, qui se rapproche du pouvoir s’éloigne du peuple. Et finit sous escorte.