Jeudi vers 18 heures, un équipage de trois policiers locaux a voulu procéder au contrôle d’identité du premier jeune homme « dans un secteur susceptible d’être un point de deal » dans la Cité des 3.000, où a éclaté en février l’« affaire Théo », a indiqué la source proche de l’enquête, confirmant une information du Parisien.
Le suspect a refusé de se soumettre au contrôle. Il « s’est rebellé, a pris la fuite », aidé par quatre autres jeunes présents sur place, a détaillé une source policière. Selon la source proche de l’affaire, il a porté « un coup de poing » au visage de l’un des fonctionnaires. Deux des trois agents sont ensuite partis à sa poursuite, laissant la troisième fonctionnaire surveiller le véhicule.
Cette dernière a à son tour été prise à partie. Une « trentaine de personnes » se trouvaient près de son véhicule, a détaillé la source policière : « Certains ont tenté de lui porter des coups » et l’un d’entre eux en a profité pour s’emparer de deux armes qui se trouvaient dans le véhicule. Il s’agit d’un LBD40 qui, comme le flash-ball, tire des balles en mousse ou en caoutchouc, et d’un pistolet à impulsion électrique de type Taser.
« Un individu a tiré à une reprise avec le LBD40 contre le véhicule de police que la fonctionnaire avait pu regagner », a poursuivi la source proche de l’affaire. L’enquête a été confiée au commissariat d’Aulnay-sous-Bois. Les armes n’avaient toujours pas été retrouvées samedi.
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Revoir l’analyse d’Alain Soral sur le drame de Collobrière et la féminisation de la police (extrait de l’entretien de juin 2012, à partir de 6’07) :