Les rumeurs de tirs à balles réelles lors de la nuit du 6 au 7 février à Aulnay-sous-Bois ont été confirmées par le syndicat de police Alliance. Par ailleurs, des émeutiers ont essayé d’incendier une voiture de la BAC avec des agents à l’intérieur.
Alors que des incidents opposaient émeutiers et forces de l’ordre à Aulnay-sous-Bois, dans la nuit du 6 au 7 février, des informations publiées sur les réseaux sociaux ont fait état de tirs à balles réelles par les forces de l’ordre, photos de douilles de munitions de calibre 9mm à l’appui.
Ça tire à balles réelles à Aulnay.. #CestPourDeVrai pic.twitter.com/7w09r10JrQ
— MR. LENOIR (@NoirrLand) 7 février 2017
Contacté par RT France, le syndicat de police Alliance a confirmé ces informations. Selon Loïc Lecouplier, deux véhicules de la brigade anti-criminalité (BAC) ont été pris à partie par « 200 individus » et leurs véhicules bloqués par les émeutiers. « A court de munitions pour leurs armements intermédiaires », à savoir de grenades lacrymogènes pour lanceur Cougar et de projectiles pour LBD 40, les fonctionnaires de police ont été « contraints de tirer en l’air pour se dégager, ce qu’ils ont fait avec succès », a-t-il précisé.
Au moins 24 personnes ont été interpellées, certaines sont soupçonnées d'« attroupements armés » #AulnaySousBoishttps://t.co/jua8M6WkuV pic.twitter.com/1uyAjsdhAG
— RT France (@RTenfrancais) 7 février 2017
Concernant les allégations répandues sur les réseaux sociaux selon lesquelles des tirs en direction de la foule auraient été effectués, le syndicaliste a nié en bloc. « Si cela avait été le cas, il y aurait eu des blessés », a-t-il assuré.
#aulnaysousbois : la marche pour réclamer « #JusticepourTheo » en images https://t.co/m3eRZxvEjR pic.twitter.com/EQ2DjyPAKO
— RT France (@RTenfrancais) 6 février 2017
Des émeutiers ont tenté d’incendier une voiture de police
Autre incident rapporté par Loïc Lecouplier, un véhicule de la BAC a été attaqué par une bande d’émeutiers à coups de parpaings. Alors que les agents se trouvaient à l’intérieur, des individus ont versé de l’essence au travers des vitres brisées pour y mettre le feu, sans arriver à leurs fins.
Ce n’est qu’avec l’arrivée des renforts de la BAC qu’ils ont pu se dégager, sans qu’il n’y ait de blessés dans leurs rangs.
À la suite d’une interpellation violente à Aulnay-sous-Bois, le 2 février, un policier a été mis en examen pour viol et trois de ses collègues pour violences volontaires en réunion. Les quatre fonctionnaires ont été suspendus de leurs fonctions.