Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

BAD : de la coupe aux lèvres

Partie 3

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

Suite de la partie 2 :

Ainsi, pour qu’elles soient effectivement autonomes et vraiment durables en tant qu’alternatives authentiques (1) (et donc radicales) au Système, nos BAD devront elles-mêmes disposer de fondements extrêmement stables et pérennes. Pareillement à la maison d’un certain petit cochon capable de résister aux vents et aux tempêtes, elles devront pouvoir faire face aux attaques du dehors et surtout du dedans.

En effet, si les obstacles et difficultés matériels ne manqueront pas d’advenir et de compliquer singulièrement la tâche des pionniers (ces aspects seront traités plus loin), ce sont surtout les problèmes internes, inter-humains, qui constitueront à coup sûr le danger principal, mortel, qu’il conviendra de surmonter, surtout dans les premières phases d’édification et de stabilisation.

A l’image des phalanges spartiates ou des légions romaines constituant un seul bloc dense, compact, insécable face aux coups de boutoir de leurs adversaires, nos communautés ne devront en aucun cas prêter le flanc à la division. C’est pourquoi elles devront avoir toujours la recherche de l’unité comme objectif premier et sacré.

L’unité dont il est question ici ne s’apparente nullement à l’unanimisme de façade, à l’uniformité, à la réduction des contradictions et des différences par la contrainte ou l’autocensure. Elle consiste bien au contraire dans la capacité supérieure à dépasser par le haut, de manière dialectique, les problèmes rencontrés, au nom de l’intérêt collectif bien compris, ceci consistant dans l’art d’unir de façon harmonieuse (2) l’Un et le Multiple (le Bien commun et les apports personnels de chacun à celui-ci) par le procédé de l’élargissement de la conscience spirituelle qui abolit la « pensée de séparation », pensée de séparation au moyen de laquelle l’Adversaire s’infiltre dans notre monde de sensations et de pensées et commande finalement à nos actes et à nos sens.

Pour l’ensemble des traditions d’inspiration divine, la « pensée de séparation » est à l’origine de la « Chute » c’est-à-dire du « Mal ». C’est pourquoi, par exemple, les deux grandes religions monothéistes à caractère universel n’ont cessé de nous mettre en garde contre ses dangers et de nous exhorter à l’unité pour s’en préserver.

Ainsi dans le Coran : "Et cramponnez-vous tous ensemble au "Habl" (câble) d’Allah et ne soyez pas divisés." (Le Coran, 3:103).

Et dans le Nouveau Testament : « Le Christ est-il divisé ? » (1 Cor. 1,13) et aussi « Nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous participons tous à un seul et même pain. » (1 Cor. 1,17) « Car nous sommes membres de Son corps, de Sa chair et de Ses os. » (Éphésiens 5,30) et encore « Car comme dans un seul corps nous avons plusieurs membres, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs sommes un seul corps en Christ, et chacun individuellement membres l’un de l’autre. » (Romains 12, 4-5) et toujours « Mais maintenant, Dieu a placé les membres – chacun d’eux – dans le corps comme Il l’a voulu… Or vous êtes dans le corps du Christ, et ses membres chacun en particulier. » (1 Cor. 12,12-14 & 26-27) « Or je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à parler tous un même langage et à ce qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous, mais que vous soyez parfaitement unis dans un même sentiment et dans un même avis. » ( 1 Cor. 1,10) et enfin « …là où deux ou trois sont rassemblés en mon Nom (c’est-à-dire dans l’unité de la vie du « Je Suis »), je suis là au milieu d’eux. (3) »

Si ces paroles sont aussi fortes et leur compréhension à ce point essentielle à la réussite de tout projet authentiquement alternatif, c’est que la séparation constitue depuis toujours le moyen idoine par lequel l’Adversaire est en mesure de couper l’homme de son Créateur (4) (et de son prochain, ce qui du point de vue chrétien est la même chose) en lui imposant ses catégories et ses représentations dans le but de parvenir à ses fins, à savoir l’instauration d’un nouvel ordre du vivant (du vivant dégénéré et zombifié, c’est-à-dire sans âme) (5) qui lui soit propre, une nouvelle « création » purement matérielle conçue pour satisfaire à son projet de domination (6), à savoir « vouloir être comme Dieu. »

En séparant et en isolant l’homme de lui-même (de sa véritable nature d’enfant de Dieu), de son prochain et de son enracinement social et culturel autant que de son environnement écologique naturel, l’Adversaire introduit de la dysfonctionnalité et de la dysharmonie dans l’organisation du vivant. Ce faisant, il en affaiblit chacun des rouages (comme on affaiblit les capacités opérationnelles d’une armée en perturbant sa cohésion interne) créant ainsi les conditions de leur mise sous tutelle et de leur appropriation à son profit conformément au principe satanique « sépare, lie et domine » (7).

C’est ainsi qu’au gré des aléas de l’histoire humaine, le principe de séparation a fait souche au cœur même des dispositifs et systèmes d’organisation et de représentation forgés par l’homme pour appréhender le monde matériel et tenter d’en obtenir la maîtrise au moins partielle.

Depuis la fin du Moyen-Age, l’influence spirituelle de ce principe désorganisationnnel s’est considérablement accrue par la mise en place des conditions de sa domination tant aux plans politique, économique, technologique qu’idéologique par l’avènement du capitalisme/libéralisme. Aujourd’hui, au presque terme de ce processus, ce qui restait caché au plus grand nombre et n’était accessible qu’à la conscience spirituelle éveillée de quelques sages et illuminés (8), se révèle dans toute sa vérité et son ampleur à ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Ainsi, par exemple, en reliant intellectuellement Jovanovic, Soral et Sheikh Imran Hosein on dessine les contours précis du projet de domination et d’aliénation à l’œuvre dans le monde, on en comprend les tenants et aboutissants et on est en mesure d’en identifier les protagonistes. Dès lors, il devient possible de poser correctement, dans tous ses enjeux et toutes ses dimensions, la question de notre devenir et donc celle de la BAD, comme alternative et moyen de résistance privilégié au projet de l’Adversaire, tel qu’il se manifeste dans le monde à notre époque sous les traits de l’oligarchie mondialiste et de ses serviteurs.

Ainsi, en tous lieux où le pouvoir et l’autorité de l’homme se déploient sans conscience, l’Adversaire est susceptible d’agir à sa guise et d’imposer son principe. Et d’ailleurs il ne s’en prive pas. Qu’il s’agisse du champ de la société, de celui de la famille ou de l’individu en ce qu’il a de plus intime ; partout se déroule le combat de l’ombre et de la lumière.

A cet égard, il n’est pas inutile de rappeler que si une certaine vision frelatée de l’enseignement du Nazaréen a réduit celui-ci à l’état d’abominable guimauve inodore et sans saveur, à force de manipulations et de mensonges destinés à le priver de sa substance et de son pouvoir d’illumination – et pour mieux le diluer dans le brouet de l’idéologie dominante –, le véritable message christique est bel et bien un instrument de combat qui porte le fer au cœur même du dispositif de l’Adversaire en nous offrant les moyens de notre libération : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la Terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive… » (Math. 10, 34-39)

C’est pourquoi la BAD ne devrait pas être envisagée seulement sous l’angle d’une expérience exaltante de mise en commun et de partage de bonnes volonté et de moyens matériels au service d’un projet collectif, aussi intéressant soit-il, mais elle devrait aussi et surtout devenir un lieu d’apprentissage et de formation privilégié destiné à repousser l’influence que la pensée de séparation exerce en nous, à travers nous et autour de nous.

Par cette action de libération/désaliénation qui ne manquera pas de s’apparenter, dans un premier temps, à un processus de désintoxication mais qui, par la suite, se déploiera en une extraordinaire expérience de développement personnel qui libérera d’énormes et puissantes forces créatrices, à l’échelle individuelle comme à l’échelle collective, nous forgerons les moyens de notre succès.

Dans cette perspective, il convient d’examiner maintenant en quoi pourrait consister ce processus et comment il pourrait se traduire au plus près de notre vie.

A suivre…

(1) Il ne peut s’agir, selon nous, que de communautés inspirées et mues par un projet ontologiquement inverse à celui promu par les élites mondialistes et les forces politiques qui les servent. A cet égard, si l’exemple des kibboutzim israéliens recèle à coup sûr une mine d’expériences hautement intéressantes sur le plan de l’élaboration collective et pourrait sans aucun doute se révéler une source d’inspiration enrichissante sous l’angle du fonctionnement d’une communauté de vie autonome, leur intégration au projet sioniste et, en définitive, à ses buts, ne correspond pas selon nous aux critères éthiques de la BAD (Notre camarade Marion Sigaut pourrait utilement nous renseigner à ce propos. Voir son témoignage : http://www.egaliteetreconciliation.... Toutefois, chacun portera ici l’appréciation qui lui convient le mieux en accord avec sa propre définition de la BAD.

(2) L’électro-encéphalogramme de l’harmonie n’a rien d’une ligne droite ; Ce n’est nullement une mer d’huile par calme plat. L’harmonie résulte de la combinaison et de l’action multiforme de forces légitimes (c’est-à-dire agissant dans le respect et selon les lois de la vie) qu’elles soient d’origine naturelle (dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit, la nature produit toujours de l’harmonie, même si l’homme n’est pas systématiquement en mesure de l’apprécier comme telle à partir de ses propres limitations mentales) ou humaine (il y a de l’harmonie dans une cantate de Bach aussi bien que dans une symphonie de Beethoven). L’harmonie n’est jamais un état stable, elle est toujours en mouvement. L’harmonie génère chez l’homme le sentiment du beau, à condition que ses facultés de perception ne soient pas altérées et soumises aux catégories de l’Adversaire. Pour un croyant, le sentiment d’harmonie véritable est en quelque sorte un écho de l’action de Dieu au cœur du processus de la vie.

(3) D’où il découle à contrario que là où ne règne pas l’unité règne potentiellement la division, c’est-à-dire le Mal. Ce passage de Matthieu indique aussi très clairement que pour Jésus, le Christ, le chemin de la libération qu’il incarne tant physiquement que symboliquement ne trouve son expression que dans la communauté synonyme d’unité dans la diversité. Ainsi, contrairement au Bouddhisme et autres spiritualités orientales qui recèlent nombre de vérités et de sagesses, le christianisme se singularise par le fait que le chemin de libération qu’il propose ne passe que par la communauté à travers le prochain. Dans le christianisme il serait totalement antinomique de vouloir atteindre le paradis/nirvana exclusivement pour soi-même puisque le chemin de la libération et de l’accomplissement spirituel passe par le service désintéressé du prochain. C’est le sens de l’amour chrétien.

(4) Ou de la Loi de la vie, pour ceux que répugne encore l’idée de Dieu

(5) Dès 1931, « Le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley décrit, de manière quasi prophétique, une Terre régie selon de tels principes.

(6) ll va de soi que la plupart des agents et serviteurs du Système (au titre desquels on citera par exemple certains docteurs Mabuse de la génétique ou de la physique des particules) sont parfaitement ignorants de ce projet dans toutes ses dimensions et dans tous ses aspects. Il n’en demeure pas moins que les capacités de conscience étant octroyés à tous les hommes à part égale, certains choisissent d’en faire usage et d’autres de s’assoir dessus. C’est ainsi que s’exprime le don de la liberté qui implique également le fait d’être jugé selon ses actes

(7) « L’Etat des démons, ses complices et ses victimes », révélation de l’Esprit du Christ. Disponible auprès des Editions Gabriele-Verlag – Das Wort.

(8) Voir « 777, la chute du Vatican et de Wall Street selon Saint Jean » de Pierre Jovanovic à propos du visionnaire Jean de Patmos. En vente sur Kontrekulture.

 

Les ouvrages en question dans cet article, disponibles sur Kontre Kulture :

 






Alerter

17 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #228823
    Le 25 septembre 2012 à 23:15 par MABITOKU
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Dans le genre BAD qui fonctionnait bien, il y a eu la communauté de Lanza Del Vasto, mais on peut aussi prendre exemple -en partie- sur les AMISH aux USA... Mais qu’est-ce qui empêche le Pouvoir dictatorial de mettre fin violemment à ces communautés indépendantes ? ce n’est pas les moyens de destruction massive qui lui manquent ? En fait, le système peut se permettre de tolérer des minorités dont l’existence ne met pas en danger sa continuité. Dans le cas contraire fin de l’expérience. Ce n’est que mon avis. Je peux me tromper.

     

    Répondre à ce message

    • #229215
      Le Septembre 2012 à 13:13 par Loup Espiègle
      BAD : de la coupe aux lèvres

      Exact. Je serais curieux de savoir s’ils ont la moindre arme à feu dans les communautés de l’Arche.

       
    • #229382
      Le Septembre 2012 à 18:40 par Edgar Detriach
      BAD : de la coupe aux lèvres

      Ne t’inquiète pas, la solution que le système appliquera a été évoquée dans "le meilleur des mondes" d’Huxley : "les réserves". Les "rebelles" qui choisiront de vivre selon des principes jugés obsolètes par les garants du nouvel ordre mondial vivront dans des zones en friches peu ou pas rentable économiquement. Quant à ceux qui souhaitent s’armer dans un but de renversement violent du système, il subiront le sort de David Koresh et des Davidiens.

       
  • #228989
    Le 26 septembre 2012 à 07:43 par Chrisgeorg
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Trente cinq ans d’expériences communautaires diverses et variées au compteur !... Je confirme : les relations humaines constituent bien l’écueil principal de toute tentative communautaire. Même si ce n’est guère plaisant, il vaut mieux se montrer très sélectif, dès le départ, quant au choix des personnes... une certaine homogénéité des idées et des comportements est absolument fondamentale.
    Une petite remarque au passage : les seules communautés que j’ai vu tenir jusque là sont les communautés religieuses et militaires fortement imprégnées de hiérarchie et de règles très strictes... toutes les tentatives communautaires ’’civiles’’ issues de 68 auxquelles j’ai pu participer se sont lamentablement cassées la gueule, ne restent que quelques rares rescapées qui vivotent depuis !... à bon entendeur, salut !

     

    Répondre à ce message

    • #229216
      Le Septembre 2012 à 13:14 par Loup Espiègle
      BAD : de la coupe aux lèvres

      Aurais-tu un exemple de communauté militaire ?

       
    • #229274
      Le Septembre 2012 à 14:48 par MABITOKU
      BAD : de la coupe aux lèvres

      @Loup espiègle & chrisgeorg...

      1) la possession d’armes à feu en France, c’est fusils de chasse (au mieux !) juste suffisant pour éloigner les prédateurs. Si le "Système" a décidé votre éradication ça ne suffira pas. Des gens qui ont des moyens militaires capables d’écraser un pays relativement bien armé ne feraient qu’une bouchée de n’importe quelle communauté armée de dérisoires escopettes !
      2) la cohésion ne peut se faire sans un ciment et un catalyseur. Le religieux fonctionne bien. L’arnarcho-bordélisme sombre dans la crasse... chacun ses choix.
      3) les Amish restent un exemple de communauté importante tant par ses nombreux membres que par sa longue durée. J’admire ce qu’ils font sans souhaiter partager leur mode de vie (et leurs croyances) La pression du monde extérieur est leur plus grand ennemi, ça et la tentation qui peut saisir les plus jeunes. C’est un autre sujet.
      4) l’important c’est d’essayer. Nous avons. Plus de trente après il n’en reste rien. les terrains acquis, défrichés remis en culture... retournent à la friche... les enfants n’ont pas suivi, on s’est fait vieux, d’autres sont morts... Pas assez nombreux dès le départ pour trop de travail. C’était pas non plus l’optique d’une vraie BAD, on voulait juste assurer une certaine autonomie alimentaire saine. Beaucoup de gens le font, tant mieux ! ne serait-ce que les jardins "ouvriers" c’est un bon plan. Après, je ne sais pas, je n’ai pas de conseil à donner. Quand on fait ce qu’on peut pour le mieux c’est déjà bien. Courage les gars. ;-)

       
    • #229417
      Le Septembre 2012 à 19:58 par MABITOKU
      BAD : de la coupe aux lèvres

      Un bon exemple : les ordres religieux des communautés monastiques... foi, hiérarchie, discipline, répartition des tâches, repas en commun dans l’égalité de tous... Et ça fonctionne, sauf que ça ne peut pas convenir à tout le monde.

       
    • #230466
      Le Septembre 2012 à 15:38 par anonyme
      BAD : de la coupe aux lèvres

      Longo Mai existe-t-il encore ? Je crois que oui

       
  • #229202
    Le 26 septembre 2012 à 12:56 par Leader price
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Les seules communautés durables sont effectivement hiérarchisées. Une hiérarchie ne consiste pas à produire de l’homogène mais à articuler l’hétérogène puisque, par définition, les places y sont différenciées. Articuler l’hétérogène, articuler les différences ou les contradictions, c’est aussi ce qu’on appelle la dialectique, et c’est le geste fondateur du fait politique. La psychologie appelle cela le complexe d’Oedipe, moment de la psychogenèse où l’on apprend à articuler SANS LES FUSIONNER les différences masculin/féminin, parents/enfants (jeunes/vieux), qui sont les matrices et les modèles des autres systèmes d’articulations. Apprendre la dialectique, c’est se socialiser, organiser le Multiple. C’est d’ailleurs cette capacité dialectique à la vie en société qui est visée par la propagande homosexuelle, incestueuse ou pédophile.

     

    Répondre à ce message

  • #229365
    Le 26 septembre 2012 à 17:56 par schopin49
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Les film la Plage et le Village peuvent être interessant dans l’approche de la vie en communauté autarcique.

     

    Répondre à ce message

  • #230135
    Le 28 septembre 2012 à 00:52 par pilpoil
    BAD : de la coupe aux lèvres

    vous citez les textes bibliques pour unir dans la diversité et vous ne parlez pas de l apocalypse qui nous montre comment finira cette planète
    pourquoi ?
    pour rappel il me semble que le slogan unité dans la diversité est du président poutine au sommet de l aquilla en Italie

     

    Répondre à ce message

  • #230279
    Le 28 septembre 2012 à 09:28 par Nicolas Tesla
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Effectivement seules les communautés hiérarchisées et traditionalistes tiennent dans le temps et l’espace, le Religieux ou la philosophie Confucianiste Asiatique sont des puissants vecteurs, les communautés Libérales/Libertaires-Anarchistes se sont toute cassées la figure ou sombre dans la décadence, un bon exemple étant Christiania a Copenhague un des grands centre de trafic de drogues et de décadence, le modèle hippies est a proscrire définitivement...

     

    Répondre à ce message

    • #230380
      Le Septembre 2012 à 13:24 par Eric
      BAD : de la coupe aux lèvres

      Certains d’entre vous sont obnubilés par le concept de hiérarchie alors qu’une BAD est viable sans hiérarchie. Je vous donne un exemple concret : j’ai l’intention de créer une BAD avec des amis. Deux d’entre eux sont en train de se former dans les domaines de la permaculture et de l’agriculture biologique, contrairement à moi. Lorsque nous disposerons d’un terrain, nous allons le cultiver. Etant donné que mes deux amis seront les détenteurs du savoir dans les domaines susmentionnés, j’obéirai à leurs directives mais je ne les considérerai pas pour autant comme mes supérieurs hiérarchiques, et réciproquement.

       
    • #233370
      Le Octobre 2012 à 01:26 par Nicolas Tesla
      BAD : de la coupe aux lèvres

      Ça marche peut-être a deux ou trois, mais sinon ça devient vite le foutoir et l’anarchie surtout en période de crise...

       
  • #231524
    Le 30 septembre 2012 à 00:47 par Atlantis
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Sérieusement, faut arrêter la coke en parlant de BAD. Mettez les mains dans le cambouis, on verra après quelques années si vous continuez avec les envolées lyriques. Des règles communes mais aussi une souplesse bien définie permettant à chacun de trouver la joie de vivre sinon ça sera l’enfer, pas mieux que les sociétés "modernes".
    Enfin, c’est vous qui voyez, mais vous aurez pas beaucoup de tentatives, pour les plus préparés.

     

    Répondre à ce message

  • #231860
    Le 30 septembre 2012 à 20:17 par Protis
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Moi je suis maintenant perssuadé que le concept de B.A.D. ne sera pas viable car pour être viable il faut soit un Etat démocratique soit un Etat absent et malheureusement quand l’Etat est absent c’est la dictature qui s’installe , regardez l’Europe de Bruxelle les dégats qu’elle fait en Grèce , vous avez vu les dernières vidéos des manifestations en Espagne ? regardez maintenant votre quitance de charge d’habitation et foncière et vous comprendrez que les gens qui sont au gouvernement en France et qui gouvernent l’Europe pour les banques vont trouver le moindre prétexte pour nous vider les poches et si vous payez pas ils bloqueront votre compte bancaire et viendront vous saisir vos biens , votre maison , votre terrain potager etc ... donc votre B.A.D. nous allons vers la guerre et non vers l’effondrement économique dont parlent les survivalistes . Nous allons tout perdre et nous seront contraints de prendre les armes et le maquis .

     

    Répondre à ce message

  • #233280
    Le 2 octobre 2012 à 23:11 par Sum
    BAD : de la coupe aux lèvres

    Il y a quelques années, j’ai eu le privilège de vivre une semaine sur un site autonome dans le Gard. Celui d’un vieil anarchiste basque. Bassins à spiruline et à poissons, poules pondeuses, toilettes sèches, composteurs, serres, système de récupération des eaux de pluie et éolienne de pompage des eaux d’infiltration, compresseurs alimentés à l’huile de colza et de tournesols, qu’ils pressaient et raffinaient eux même (pour faire de l’électricité), mais aussi et surtout, moteur Pantone (à eau), et reconstitution du cycle biologique de l’eau (et donc autonomie totale, dans ce domaine fondamental). J’en ai ramené assez de docs pour se lancer (au moins en théorie) dans la construction d’un site autonome. Il y a même des plans pour construire de vraies belles maisons, uniquement avec des matériaux de récupération. J’ai dormi dans l’une de ces maisons...ce ne sont pas des cabanes. Lui aussi explique que le risque est l’élément humain, d’où un gros travail nécessaire sur soi, pour aboutir à une obligatoire harmonisation des convictions personnelles, ou au moins à l’acceptation de l’endormissement partiel ou total de certaines d’entre elles, sur la période de vie en commun. C’est un gros travail sur soi, qui doit nous permettre de désapprendre l’individualisme, et augmenter la conscience de groupe. Cet homme s’appelle Michel Rosell et apparaît dans une vidéo qui s’appelle "UNE Nouvelle ENERGIE GRATUITE : L’eau ou le moteur à eau", visible sur you tube.

    Salut à vous tous, et à bas le capital.

     

    Répondre à ce message