Le porte-parole du Premier ministre Maliki, le général Qassem Atta, a déclaré que l’armée avait repris le contrôle de la plus importante des raffineries en Irak, à Baiji, près de Tikrit, ce que les insurgés de l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) ont nié.
Bagdad tente de priver ses adversaires d’un immense potentiel d’approvisionnement en carburant, d’autant que ces derniers ont mis la main sur un parc important de véhicules, abandonné lors de la débandade de nombreuses unités de l’armée.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a donné l’ordre de rappeler les officiers réservistes afin d’étoffer l’encadrement des nouvelles unités, constituées afin de reprendre les territoires conquis par les jihadistes de l’EIIL.
Du côté de Washington, aucune frappe aérienne n’est envisagée pour aider Bagdad a repousser les insurgés, bien que des F-18, en provenance du porte-avions George H.W. Bush aient commencé des opérations de survol du territoire irakien. Barack Obama n’envisage de déployer à Bagdad qu’une centaine de membres des forces spéciales en qualité de conseillers militaires.
Enfin, dans un communiqué particulièrement inepte, à l’issue d’un Conseil restreint de défense consacré à la situation en Irak, l’Élysée a affirmé :
« La crise en Irak est aussi une conséquence dramatique de la situation en Syrie. Bachar el-Assad entretient de longue date des relations troubles avec les groupes terroristes, qu’il ne combat pas mais instrumentalise contre l’opposition syrienne. »