Le monde des médias et du pouvoir socialiste est un petit monde, une aristocratie de la bien-pensance qui se coopte et se reproduit dans l’entre soi. Plus le réel infirme sa vision du monde, plus cette oligarchie vieillissante et sa progéniture s’enferment dans son autisme idéologique.
Depuis trois ans, le fossé se creuse et les Français jusque-là sidérés se détournent d’eux. Trois personnages ont ainsi, à leur corps défendant, ouvert les yeux des Français au sujet des attaques méthodiquement orchestrée contre la famille, la liberté d’expression et l’armée.
Le premier de ces trublions fut Frigide Barjot. Catho déjantée plus proche de la gauche que de l’extrême-droite, la très temporaire égérie de la manif pour tous parvint à entrainer dans son sillage des centaines de milliers, voire quelques millions de Français, lesquels n’avaient jamais imaginé voter un jour pour le FN. Ces braves citoyens correctement formatés ont pourtant été trainés dans la boue et traités de factieux ; leur seul crime était de s’être opposés à la destruction de l’une des institutions auxquels les Français adhèrent le plus en ces temps difficiles, à savoir la famille. En quelques mois, des catholiques de gauche écœurés sont passés à l’UMP tandis que des catholiques UMP passaient au FN, l’ensemble se méfiant désormais des médias officiels comme de la peste. Et pourtant, Frigide Barjot n’avait vraiment pas la stature pour menacer la République.
Six mois après cette défection, le génie qui dirigeait alors la place Beauvau crut pertinent de s’attaquer à l’humoriste Dieudonné, histoire de rappeler à l’ensemble des Français qu’il n’était pas question de se mettre à penser et à s’exprimer librement.