Olivier Besancenot, figure médiatique de l’extrême gauche française, a annoncé dans un courrier dont l’AFP a obtenu copie jeudi qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle de 2012, après avoir obtenu plus de 4% aux élections de 2002 et 2007.
"Je ne serai pas le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l’élection présidentielle de 2012. Il s’agit d’une décision politique que j’assume", indique M. Besancenot dans ce message adressé aux militants de sa formation, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
"Si je souhaite aujourd’hui passer le relais à un(e) de nos camarades, je ne renonce pas à m’impliquer, bien au contraire, dans tous nos combats", ajoute-t-il. Cet employé des postes de 37 ans, qui distribue toujours le courrier dans la banlieue huppée de Neuilly-sur-Seine, à l’ouest de Paris, a changé l’image de l’extrême gauche en France.
Aisance verbale, éternels jeans et T-shirts, quelles que soient les circonstances, Olivier Besancenot était devenu une vedette des médias dès son apparition sur la scène politique, en 2002.
Cette année-là, il avait obtenu 4,25% des voix à la présidentielle, puis 4,08% en 2007. Membre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), petit parti d’obédience trotskyste, il l’avait transformé début 2009 en Nouveau parti anticapitaliste (NPA) dans le but d’élargir son audience.