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Peut-être pensez-vous encore que l’article frauduleux du Lancet sur l’hydroxychloroquine était un « accident de parcours », un malheureux hasard. (Je rappelle quand même que 96 000 dossiers médicaux avaient été purement et simplement inventés pour faire croire à la dangerosité de l’hydroxychloroquine).
Peut-être pensez-vous que l’étude récente soi-disant défavorable à l’ivermectine a été publiée de bonne foi dans le prestigieux journal JAMA. (Alors que sur plus de 20 études randomisées prouvant l’efficacité de l’ivermectine, c’est l’une des seules qui ne trouve pas d’effet probant – pour une raison simple : l’ivermectine a été testée sur des personnes jeunes et en bonne santé, qui ont guéri toutes seules !).
Peut-être avez-vous déjà oublié que le remdésivir, le médicament hors de prix et inefficace de Gilead, avait au départ obtenu plusieurs études favorables, publiées dans de grands journaux médicaux. (Il a fallu que les Chinois, puis l’Organisation mondiale de la Santé, réalisent des études indépendantes pour prouver que ce médicament ne valait rien).
Bref, si vous croyez encore qu’on peut faire confiance, les yeux fermés, au « consensus scientifique » tel qu’il s’étale dans les grands journaux médicaux, lisez bien ce qui suit. Car ce qui s’est passé sur la vitamine C est tout simplement hallucinant.
Il y a quelques années, un des plus grands médecins au monde, le Pr Marik, a découvert que des injections de doses massives de vitamine C avaient un effet extraordinaire sur les patients victimes de septicémie, en soins intensifs. Ceux qui recevaient des injections de vitamine C dès leur entrée en réanimation étaient beaucoup moins nombreux à mourir que les autres !
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Suite à la découverte du Pr Marik, une grande étude a été publiée dans le prestigieux Journal of the American Medical Association (JAMA). Il s’agissait d’une étude randomisée, en double aveugle et multicentrique. Bref, en termes de sérieux et de fiabilité, on ne peut pas faire mieux.
167 patients admis en réanimation pour septicémie ou détresse respiratoire ont été tirés au sort :
• la moitié a reçu des perfusions de vitamine C ;
• la moitié a reçu un placebo (une perfusion sans substance active).
Conclusion des chercheurs : la vitamine C ne marche pas. En tout cas, c’est ce qu’ils écrivent noir sur blanc, dans le résumé (« abstract ») de l’étude :
« Dans cette étude préliminaire, les perfusions de vitamine C pendant 96 heures n’ont pas amélioré de façon significative le score de dysfonction des organes, ni altéré les marqueurs de l’inflammation et de lésions vasculaires ».
Je rappelle que 99 % des scientifiques se contentent de lire le résumé des études.
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En réalité, ce sur quoi l’étude n’a pas trouvé d’efficacité de la vitamine C, c’est uniquement sur des « biomarqueurs », comme le « taux de thrombomoduline ». Mais qu’en est-il de son effet sur la survie des patients ? Ou sur leur durée d’hospitalisation ?
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Il s’agit de l’effet de la vitamine C sur la mortalité. En bleu, vous voyez que le placebo aboutit à une mortalité totale de 45 %. En orange, vous voyez que les perfusions de vitamine C conduisent à seulement 30 % de mortalité. Cela fait un tiers de morts en moins, et c’est un résultat statistiquement significatif !
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Récemment, des chercheurs ont voulu savoir si des comprimés de vitamine C (et de zinc) peuvent avoir un effet contre la Covid-19, quand on avale ces micronutriments très tôt, dès les premiers symptômes. […]
Problème : ils ont choisi des patients relativement jeunes (45 ans en moyenne), donc qui guérissent tout seuls pour la plupart, sans problème particulier. Comme je vous l’ai déjà dit, c’est un moyen évident d’obtenir un résultat non significatif, donc non probant, surtout avec seulement 50 patients par groupe testé !
Dès le départ, donc, la méthode était faussée. Et sans surprise, l’étude conclut que ces compléments alimentaires n’ont « pas d’efficacité ».
Pour enfoncer le clou, le JAMA a même publié un « commentaire » de l’étude réalisée par deux grands professeurs de médecine, qui pourfendent la « fausse mode » des micronutriments en compléments alimentaires.
Résultat : tous les idiots utiles (scientifiques et journalistes) ont pu claironner que la vitamine C et le zinc « ne servent à rien ». C’est évidemment faux : la seule conclusion honnête des résultats proposée, c’est que l’étude n’est pas probante, dans un sens ou un autre, faute de patients en nombre suffisant.
Mais il y a pire. Vous allez voir qu’il y a, en plus, deux énormes manipulations. Les chercheurs ont volontairement saboté leur étude pour l’empêcher de prouver l’efficacité de la vitamine C !
Quand on regarde les chiffres avec précision, on réalise que les patients sous vitamine C ont guéri un jour plus tôt que ceux du groupe placebo. Le résultat n’est pas significatif statistiquement, car l’étude ne comportait pas assez de patients. Mais si l’on avait testé la vitamine C sur davantage de patients, on aurait pu aboutir à un résultat significatif.
Et c’est là que ça devient à peine croyable. Figurez-vous que les chercheurs ont arrêté l’étude en cours de route !!! Initialement, ils avaient prévu de faire des groupes de 100 patients, et non des groupes de 50. Mais ils ont arrêté l’étude en cours de route, soi-disant pour « futilité »… alors que les groupes vitamine C étaient en train de prouver leur efficacité sur la réduction des symptômes !
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