La France se trouve « face à des difficultés économiques considérables », selon lui. Il n’est ni économiste ni visionnaire, il s’appelle Bruno Le Maire, et nous a mis la honte devant le monde entier en déclarant qu’il allait « provoquer l’effondrement de l’économie russe ». En attendant que sa prédiction se réalise, la France sombre peu à peu, grâce à son élite corrompue, dans une vraie crise économico-sociale, du niveau d’une guerre.
Bruno Le Maire avant élection « l’économie française ne s’est jamais aussi bien portée »
Bruno Le Maire ce jour après élection « Le plus dur est devant nous sur le plan économique ».
Comme une impression de couillonnade.— MIKE BOROWSKI (@BOROWSKIMIKE) May 5, 2022
Ce pauvre type n’a même pas compris (ou alors il fait semblant) que même entre pays antagonistes, il existe des relations économiques qui font que si un pays prend des sanctions contre un autre, cela peut lui retomber dessus. On appelle cette idée la mondialisation. C’est ainsi que la France, dirigée par l’horrible couple Leyen–Biden, deux corrompus notoires soumis à l’agenda de l’hyperclasse mondialiste, sombre tranquillement pour que l’entité euro-mondialiste maintienne sa structure.
Deux mois après ses déclarations irresponsables, qui lui vaudront le knout à la Loubianka (ou à la Santé) si les Russes envahissent notre pays, le ministre de l’Effondrement économique annonce, tranquillement, que le pays se trouve « face à des difficultés économiques considérables » et que le « plus dur » reste à venir, rien que ça. Alors que tous les menteurs patentés nous vendaient en 2021 une croissance de 5 % pour 2022, après la répression covidiste, voici que le ministre en personne nous explique qu’on va en chier.
« Le PIB de la zone euro devrait se contracter au deuxième trimestre, car les retombées de la guerre en Ukraine et la flambée des prix de l’énergie pèsent de plus en plus sur les revenus des ménages et la confiance des consommateurs, tout en rendant la vie difficile aux industriels. » (Andrew Kenningham, expert de Capital Economics, dans La Tribune)
Les Gilets jaunes, qui ont pris en première ligne les effets de la crise du néolibéralisme bancaire en pleine gueule, plus la matraque des CRS, voient les prix augmenter de 5 %, mais ça, c’est la version officielle. En réalité, sur l’essence et l’alimentaire, on oscille entre 20 et 50 %. L’arrêt des importations de gaz et de pétrole russes est le prétexte pour serrer la ceinture au peuple, car rien n’obligeait notre pays, comme le reste des pays européens, à se couper de ces sources d’énergie continentales, rapides et bon marché. Maintenant, on va devoir acheter très cher le gaz de schiste américain, qui va venir par bateau...
Il existe 122 méthaniers dans le monde qui livre 1 milliard de m3 de gaz par an. Croire que les USA pourront remplacer le gaz russe (150 milliards de m3 par an) avec du gaz liquéfié nécessitant 6000 navires et 1790 voyages (1 mois) pour livrer l’UE est une utopie !
— Jean-Michel CADENAS (@RassNational53) May 1, 2022
Poutine, qui a prévu le coup, peut se foutre de la gueule des dirigeants européens, qui mettent leurs peuples dans la merde et augmentent leur dépendance et leur soumission à l’Amérique.
"Je ne comprends pas du tout, avec quoi allez-vous chauffer ? Vous ne voulez pas de gaz, vous ne développez pas l'énergie nucléaire, et qu'allez-vous faire, chauffer avec du bois ? Alors faut aller chercher du bois de chauffage en Sibérie" : Poutine compatit aux Européens. pic.twitter.com/iUAcFopEiH
— Aliénor d'Aquitaine (@bella3ciao) May 4, 2022
À peine réélu, l’homme de la Banque envoie son ministre de l’Effondrement économique expliquer aux Français qu’on va les appauvrir, ce qui est inédit dans l’histoire de notre démocratie. Normalement, pour l’activité économique, un certain optimisme est nécessaire. Là, le gouvernement fait tout pour déprimer les Français. Qui vont évidemment stocker comme des fous, encourageant les spéculations les plus tordues.
Le tarif des pâtes a flambé de 15,3 %, celui de la farine de 10,9 %, les viandes surgelées se vendent 11,3 % plus cher, les huiles 10 %, le café 8,2 % ou encore le sucre 6 %. (Le Parisien)