Boulouque, malgré le licenciement apparent de son coiffeur, est invité partout en télé, ce qui signifie que sa parole est systémo-compatible.
On a bien écouté ce qu’il raconte sur les Gilets jaunes, et ça casse vraiment pas des briques (« c’est un problème de pouvoir d’achat ») : aucune profondeur, aucun concept solide, que de la dénonciation de l’extrême droite.
Lamentable.
Sa petite fake news (qui révèle toute sa duplicité de faux scientifique mais vrai propagandiste) sur le drapeau aux « fleurs de lys » n’est rien à côté de sa vacuité de « spécialiste des mouvements sociaux » qui avoue ne rien y comprendre !
La fachosphère a bon dos, Boulouque lui colle ses propres manquements sur le dos. Il faut assumer ses conneries. Lui a encore la chance d’avoir le Nouvel Obs pour pouvoir pleurnicher.
L’historien Sylvain Boulouque, spécialiste de l’extrême gauche, a été mis en cause pour une confusion sur le drapeau de la Picardie. Il dénonce « la pratique totalitaire de l’intimidation » qu’il subit depuis.
Depuis quelques jours, je subis le déchaînement de ce qu’il est convenu d’appeler la fachosphère.
La raison apparente semble simple. Lors d’un commentaire sur la chaîne BFMTV, enregistré le 25 novembre à 21h30, après avoir passé les deux jours précédents à analyser les images des violences sur les chaînes d’information en continu, j’ai fait une erreur : à partir d’une base de données d’une grande faiblesse transmises par la chaîne, j’ai expliqué par une formulation réductrice et erronée, que le drapeau picard d’avant la République était un drapeau monarchiste. Erreur donc, mais pas si grave : car, qui, comme moi, observe l’extrême droite sait que la majeure partie de ces drapeaux a été brandie au cours de ces manifestations par des militants d’extrême droite.
Grosse manipulation de @BFMTV avec son pseudo spécialiste #Sylvain Boulouque , communiste notoire qui nous explique que les manifestants sont d’extrême droite parce qu’ils ont un drapeau avec des fleurs de lys ! Le drapeau présenté était celui de la #Picardie ! pic.twitter.com/OXlAgsFSjA
— Yasmine Benzelmat (@YasmineBenzelma) 3 décembre 2018
En l’espace de quelques heures, les twittos ont étalé leur haine en 140 signes (insultes, calomnies, injures antisémites, menaces de mort, etc.). Nombres de responsables de la droite extrême suivi de leurs affidavits se sont donné le mot et ont repris en boucle et de manière virale une partie du reportage, faisant en sorte que ce qui y était dit, le fond et la réalité de ces manifestations, ne soient plus évoqués. Le lendemain, BFMTV s’est désolidarisé de ma personne, par un communiqué, sans rien avoir demandé au préalable à l’expert, devenu soudain gênant.
Depuis, la violence des attaques reprend à chacune de mes interventions sur les autres chaînes. Attaché à mon rôle d’observateur et d’analyste, je décris et explique ce que je vois : des drapeaux et des militants d’extrême droite, une ultra gauche qui assume et revendique sa violence, des gilets jaunes pacifiques ou violents, des délinquants qui pillent. Je m’efforce d’analyser et de décoder les images, souvent fugaces, pour le spectateur non averti.
Découvrir la souffrance entière de Boulouque sur internet.nouvelobs.com