J’ai passé la plus grande partie des dix dernières années à travailler avec diligence pour enquêter et relier des informations sur l’économie et le discours géopolitique pour le mouvement de la Liberté. Cependant, bien avant d’avoir approfondi ces sujets, mes principaux intérêts d’étude étaient l’esprit humain et l’âme humaine (oui, j’utilise un terme spirituel).
Ma fascination pour l’économie et les événements sociopolitiques a toujours été enracinée dans l’élément humain. C’est-à-dire, alors que l’économie est souvent traitée comme un domaine mathématique et statistique, elle est également guidée par la psychologie. Connaître le comportement de l’homme, c’est connaître l’avenir de tous ses efforts, bons ou mauvais.
Le mal est précisément ce pourquoi nous sommes ici en train de discuter. J’ai abordé la question dans divers articles dans le passé, y compris Les globalistes sont-ils diaboliques ou seulement incompris ?, mais avec les tensions extrêmes prenant forme cette année à la lumière de l’élection américaine ainsi que l’enquête explosive de la communauté en ligne sur le « Pizzagate », je suis contraint d’examiner ce sujet à nouveau.
Je ne m’attaquerai pas à cette question d’un point de vue particulièrement religieux. Le mal s’applique à tout le monde, indépendamment de son système de croyance, ou même de son manque de conviction. Le mal est laïc dans son influence.
La première et la chose la plus importante à comprendre est ceci : le mal n’est pas simplement une construction sociale ou religieuse, c’est un élément inhérent de la psyché humaine. Carl Gustav Jung a été l’un des rares psychologues de l’Histoire à oser écrire abondamment sur la question du mal d’un point de vue scientifique ainsi que dans une perspective métaphysique. Je recommande fortement un livre rassemblant ses travaux sur ce sujet, intitulé Jung sur le mal, édité par Murray Stein, pour ceux qui sont intéressés par une vue plus profonde.
Pour résumer, Jung a constaté que la plupart des fondements du comportement humain sont enracinés dans des contenus psychologiques innés ou des « archétypes ». Contrairement à la position de Sigmund Freud, Jung a soutenu que si notre environnement peut affecter notre comportement dans une certaine mesure, il ne fait pas de nous ce que nous sommes. Plutôt, nous sommes nés avec notre propre personnalité individuelle et nous grandissons avec nos caractéristiques intrinsèques, au fil du temps. Jung a également constaté qu’il existe des éléments universellement présents de la psychologie humaine. C’est-à-dire que presque chaque être humain sur la planète partage certaines vérités et certaines prédilections naturelles.
Les notions de bien et de mal, morales et immorales, sont présentes en nous dès la naissance et sont la plupart du temps les mêmes indépendamment de l’endroit où nous sommes nés, de l’époque à laquelle nous sommes nés et de la culture où nous sommes nés. Le bien et le mal sont des expériences subjectives partagées. C’est ce fait psychologique observable (entre autres) qui me conduit à croire à l’idée d’une conception créative – un dieu. Encore une fois, cependant, parler sur Dieu est au-delà de la portée de cet article.
Pour moi, cela devrait être plutôt réconfortant pour les gens, même les athées. Car s’il y a des preuves évidentes de cette conception créatrice, il s’ensuivrait qu’il pourrait bien y avoir une raison pour toutes les épreuves et les horreurs que nous expérimentons en tant qu’espèce. Nos vies, nos échecs et nos réalisations ne sont pas aléatoires et sans signification. Nous nous efforçons de tendre vers quelque chose, que nous le reconnaissions ou non. cela peut être hors de notre compréhension du moment, mais c’est là.
Le mal n’existe pas dans le vide. Avec le mal, il y a toujours le bien, si on le cherche dans les bons endroits.
La plupart des gens sont aisément équipés pour reconnaître le mal quand ils le voient directement. Ce pourquoi ils ne sont pas équipés et doivent apprendre de l’environnement, c’est de savoir comment reconnaître le mal déguisé en droiture. Les actes les plus odieux de l’Histoire sont presque toujours présentés comme une obligation morale – un chemin vers un « plus grand bien ». La conscience inhérente, cependant, est le plus grand bien, et toute idéologie qui s’éloigne des frontières de la conscience conduira inévitablement à la catastrophe.
Le concept de globalisme est une de ces idéologies qui traverse la ligne de conscience et pontifie sur une « méthode supérieure » de vie. Il repose sur des tabous, plutôt que sur un compas moral, et il y a une grande différence entre les deux.
Lorsque nous poursuivons un « plus grand bien » en tant qu’individus ou en société, les moyens sont tout aussi vitaux que les fins. Les fins ne justifient JAMAIS les moyens. Jamais. Car si nous abandonnons nos principes fondamentaux et commettons des atrocités au nom de la paix, de la sécurité ou de la survie, nous avons abandonné les choses mêmes qui nous rendent dignes de la paix, de la sécurité et de la survie. Un monstre qui dévore au nom de la paix est toujours un monstre.
Le globalisme nous dit que le collectif est plus important que l’individu, que l’individu doit à la société une dette et que la fidélité à la société à tous égards est le paiement de cette dette. Mais les archétypes et la conscience inhérents nous disent un message différemment. Ils nous disent que la société n’est jamais aussi saine que les individus la composant, que la société n’est jamais aussi libre et dynamique que ses participants. Quand l’individu est humilié et asservi, le collectif s’effondre dans la médiocrité.
Le globalisme nous dit aussi que le plus grand potentiel de l’humanité ne peut être atteint sans collectivisme et centralisation. L’affirmation est que plus une société est axée sur ses objectifs, plus elle est susceptible d’atteindre efficacement ses objectifs. À cette fin, le globalisme cherche à effacer toute souveraineté. Pour l’instant, ses partisans affirment qu’ils ne veulent que supprimer les nations et les frontières de l’équation sociale, mais un tel collectivisme ne s’arrête jamais là. Finalement, ils nous diront que l’individualisme représente une autre « frontière » néfaste qui empêche le groupe de se réaliser pleinement.
Au cœur du collectivisme, il y a l’idée que les êtres humains sont des « ardoises vierges », que nous sommes nés vides et complètement dépendants de notre environnement pour apprendre ce qui est bien et ce qui est mal et comment être de bonnes personnes ou de bons citoyens. L’environnement devient l’arbitre de la décence, plutôt que la conscience, et celui qui contrôle l’environnement, par extension, devient dieu.
Si les masses sont convaincues de ce récit, alors la relativité morale n’est plus qu’à quelques pas. C’est l’abandon de la conscience innée qui aboutit finalement au mal. À mon avis, c’est précisément pour cette raison que les soi-disant « élites » poussent le globalisme au sommet. Leur fin de jeu n’est pas seulement la centralisation de tout pouvoir dans un édifice mondial, mais la suppression et l’éradication de la conscience, et donc, tout ce qui est bon.
Pour voir où cela mène, nous devons regarder les comportements des élites elles-mêmes, ce qui nous amène à « Pizzagate ».