Le déploiement insensé de l’intégralité des divisions médiatiques autour d’une gripette venue du fin fond du continent chinois pose question : chaque année, 10 000 personnes crèvent de la grippe en France, là on en est à moins de 200 en Chine et c’est le branle-bas de combat international. Cette mascarade sent un intérêt caché.
La thèse mondialiste est déjà là, avec l’opération « 201 » de test grandeur nature (humaine) d’une pandémie au coronavirus, qui rappelle ces simulations d’urgences médicales juste avant les attentats de Paris et Saint-Denis en 2015.
Plus prosaïquement, si un labo fait fuiter un virus plus ou moins dangereux dans la nature, histoire de le tester sur des cobayes humains inconscients (normalement les labos payent les gens pour ça), on peut être sûr que la psychose fabriquée par les médias mainstream va provoquer une ruée dans les pharmacies. Et c’est du pain béni, à une époque où les Occidentaux se soignent de plus en plus avec de l’homéopathie (non remboursée) ou les plantes, pour les petites pathologies, à une époque aussi où des « malades » échangent sur les forums leurs impressions pas toujours très positives sur les médicaments qu’ils gobaient auparavant sans sourciller, on pense aux schizophrènes, très en pointe dans l’information, et pour cause.
« En France, la consommation totale de médicaments atteint 37,8 milliards d’euros en 2017. Le marché pharmaceutique a été multiplié par trois entre 1990 et 2017, selon les données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Une augmentation qui a conduit la France à afficher « une consommation de médicaments supérieure à la moyenne européenne » au début des années 2000, selon le Leem, l’organisation professionnelle des entreprises du médicament. Mais l’accroissement de cette consommation s’est ralenti depuis les années 2005, comment le montre le schéma du Leem ci-dessous. » (Libération)
Malgré le vieillissement de la population et la consommation record d’anxiolytiques, d’antidépresseurs et d’antibiotiques en France, il est à craindre pour le secteur pharmaceutique que de plus en plus de Français conscientisés passent à une médecine de prévention plus que de répression. On parle souvent de jeûne sur E&R, et ce n’est pas pour rien : un jeûne bien pratiqué peut éradiquer plein de petites pathologies, une nourriture moins riche et plus diététique fait aussi énormément pour la santé, on le sait tous. Boire moins, manger moins, dormir mieux, éviter les situations de stress (changer de boulot ou d’environnement professionnel si possible), l’homme moderne dispose d’une bonne palette de soins alternatifs qui évitent le passage chez le médecin et le trou de la Sécu (qui est à vérifier).
C’est pourquoi, dans un environnement déflationniste en terme de médicamentation classique, une bonne petite psychose est la bienvenue pour Big Pharma. Qui sait comme aucune autre entité mondialiste créer de la peur pour vendre... du médicament contre la peur. L’angoisse, quel marché !
On ne résiste pas à la tentation de vous proposer ce documentaire assez extraordinaire diffusé sur Arte, et rediffusé actuellement. Il explique très bien pourquoi cette thérapie gratuite, le jeûne – sauf en cas de jeûne très prolongé qui nécessite un suivi médical –, ne plaît pas au gros business de la santé.
L’homme d’aujourd’hui en sait beaucoup plus sur l’immunité, ce qui l’affaiblit et ce qui la renforce. Sans avoir fait 8 ou 10 ans de médecine (avec les redoublements), et tout en respectant les connaissances des médecins, le consommateur de médicaments (48 boîtes par an pour les Français en moyenne) a les moyens de diminuer drastiquement sa consommation. Une consommation frénétique qui fait de nous non seulement des malades en puissance, mais des malades chroniques. Il est temps de ne plus déléguer sa santé à des commerçants mais à des connaissants.
Il y a 10 ans, le site mondialisation.ca publiait un gros travail du médecin Pascal Sacré, intitulé « Big Pharma : ceux qui font de nos vies, une maladie… ». Un texte dévastateur et toujours d’une brûlante actualité. Le voici.
Chaque euro investi dans la mise au point d’un médicament de marque rapporte aux monopoles pharmaceutiques à peu près mille euros… Il y a les firmes privées qui produisent, quel que soit leur produit, puis le vendent. Il y a les organes civils, attachés à un gouvernement où à une structure supranationale, européenne ou mondiale, censés contrôler et accepter, avec ou sans modification, le produit proposé par la firme privée, en fixer le prix et les modalités d’utilisation. Il y a le consommateur, « vous, moi ». Nous.
Nous sommes la vraie cible de tout ce montage savant destiné à endormir notre prudence, notre intelligence et notre instinct de conservation.
Sans les organes civils correspondants, dont les experts assermentés créent une illusion d’indépendance et de probité, les firmes privées, en dehors des consommateurs les plus aveugles et les plus crédules qui les croient sur parole, ne pourraient convaincre autant de gens, par ailleurs intelligents, prudents et informés, même très partiellement, de leurs pratiques malhonnêtes et peu scrupuleuses. Les organes civils, parés par les médias et l’inconscient collectif de cette indépendance et de cette intégrité qui en réalité n’existent pas, décuplent à la puissance 1000 le pouvoir de persuasion et de pénétration des firmes privées dans nos vies quotidiennes.
Dans tous les domaines importants de nos vies : santé, alimentation, énergie, communication, médias, armement, finance, les buts principaux des firmes privées sont le monopole, l’opacité, l’infiltration des organes publics à des niveaux stratégiques, et la manipulation du langage. Elles veulent surtout vendre leur produit, tel quel, au moindre coût pour elles, même s’il est défectueux, dangereux, ou simplement inutile. Cela importe peu que le produit soit réellement bénéfique, ou même toxique, ce qui est beaucoup plus souvent le cas.
Ces firmes commettent sans état d’âme des essais sur des cobayes démunis, sans défense, impuissants et mal informés, dans les pays « en développement », et parfois même « développés », alors vous imaginez comme elles ont cure de la vie humaine, en ce compris la vôtre.
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