Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

"Coup de grâce" pour l’hôpital : la colère des médecins après la lettre de la direction générale de la Santé

En lisant cet article, on comprend en creux la volonté de l’État, enfin, de la clique néolibérale qui a mis la main dessus avec l’appui des médias de propagande, de détruire – tout en clamant le contraire – l’hôpital public.

L’offre de soins croisée du Big Tech (qui investit des centaines de milliards dans ce projet pharaonique, le contrôle total de la santé des individus, et donc de leur comportement) et du Big Pharma ne devrait pas tarder à montrer le bout de son nez.

On va le dire autrement, et plus brutalement : pour les pauvres, qui ne peuvent avoir accès à une offre de soins complémentaire onéreuse (la mutuelle des multinationales d’assurances en embuscade), il faudra se laisser réduire en esclavage numérique par le big data (et le pass sanitaire) pour avoir le droit de survivre à moitié dignement.

La dystopie ne fait que commencer. Les auteurs de SF ont intérêt à durcir le ton, parce qu’ils vont être très vite dépassés par le réel. Quant au covid, il a bon dos : il a servi à planquer et à justifier le programme de destruction du soin de service public issu du CNR.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Un courrier a mis le feu aux poudres dans le secteur hospitalier. Le 17 novembre, la direction générale de Santé (DGS) a adressé une lettre aux médecins dans laquelle elle décrit des établissements à bout de souffle. L’organisation alerte en effet sur « les difficultés à remplir les tableaux de garde ou à maintenir une offre de soins complète depuis plusieurs années pendant les mois d’hiver et d’été ». Un peu plus loin dans sa missive, l’organisation attribue ces pénuries aux « vagues successives de l’épidémie Covid-19 » doublées d’une « recrudescence » de la pandémie qui se compile à la circulation active des virus hivernaux. Pour faire face à ces « situations de tensions », jusqu’au début 2022, la DGS estime qu’une forte mobilisation des soignants et des renforts sont nécessaires.

 

Pêle-mêle, le courrier envoyé à tous les professionnels mentionne une « mobilisation possible des retraités » tandis que les libéraux pourraient être aussi appelés à la rescousse. Pour soutenir l’effort des soignants, le gouvernement sort une nouvelle fois le chéquier prévoyant par exemple « une majoration de 50 % des heures supplémentaires des personnels paramédicaux de la fonction publique hospitalière jusqu’au 31 janvier 2022 ».

En clair, la DGS alerte sur la nécessité d’engager rapidement « tous les leviers » pour maintenir ouverts les services en situation critique. Mais du côté du corps médical, ce courrier est à la goutte de trop. « La politique de santé menée depuis ces trente dernières années n’a pas réussi à sauver l’hôpital public, le ministère y apporte maintenant le coup de grâce », déclare le communiqué publié ce jeudi par l’intersyndicale Action Praticiens Hôpital.

 

 

L’un des signataires, Gaëtan Casanova déplore de devoir une nouvelle fois « essuyer les plâtres ». Plusieurs facteurs expliquent la colère de ces spécialistes. Selon le président de l’InterSyndicale Nationale des Internes, « il faut mettre ce message en perspective et comprendre le contexte : l’hôpital public va très mal et il y a une réelle hémorragie du personnel que ce soit médicaux ou paramédicaux », souligne le soignant. Début novembre, la Fédération hospitalière de France, indiquait que 6 % des lits étaient fermés à l’hôpital public.

Cette situation est due dans 70 % des cas à un manque d’infirmiers et d’aides-soignants et dans 60 % des cas à une pénurie de praticiens, rapportait dans une étude le Journal du dimanche. Dans les colonnes de L’Express, le directeur des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, dresse ce jeudi un constat alarmant lorsqu’il évoque « 1200 postes d’infirmières non pourvus, sans compter les infirmières spécialisées, les manipulateurs radio, etc ».

Lire l’article entier sur lexpress.fr

Comme prévu, sur E&R :

 






Alerter

31 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
Afficher les commentaires précédents