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Crise au gouvernement italien : Matteo Salvini réclame des élections anticipées

Matteo Salvini, l’homme fort du gouvernement italien et chef de la Ligue (extrême droite) a réclamé des élections anticipées le plus « rapidement » possible, décrétant l’éclatement de la coalition au pouvoir.

 

« Allons tout de suite au Parlement pour prendre acte qu’il n’y a plus de majorité (...) et restituons rapidement la parole aux électeurs », a-t-il exigé dans un communiqué, diffusé après une série de rencontres entre dirigeants politiques.

Luigi di Maio du Mouvement 5 étoiles a répondu en déclarant que son parti n’avait pas peur de retourner devant les électeurs. C’est maintenant au président italien de la République, le démocrate-chrétien Sergio Mattarella, de se prononcer sur la suite des événements : il est le seul à pouvoir dissoudre le Parlement, après consultation des présidents des deux chambres et des principaux dirigeants politiques avant de convoquer un scrutin.

 

Crise politique

Le divorce n’était pas encore officiellement prononcé entre les deux partis qui forment le gouvernement italien (Lega/M5S, la Ligue et le Mouvement 5 étoiles) mais il y avait bien plus qu’un parfum de crise au point que le Premier ministre Giuseppe Conte s’est rendu jeudi matin chez le président de la République, Sergio Mattarella, pendant une heure, ce qui n’était pas prévu. Pas plus que la convocation, en milieu d’après-midi, des présidents de la Chambre et du Sénat auprès du président Mattarella.

Quant à Giuseppe Conte, qui a annulé la conférence de presse prévue ce jeudi après-midi, il n’est pas le seul à avoir bouleversé son agenda : ses deux vice-Premiers ministres Matteo Salvini (Lega) et Luigi Di Maio (M5S) – qui sont en réalité les hommes fort du gouvernement – en ont fait de même, pour pouvoir se réunir en urgence avec les cadres de leur parti.

La crise politique est donc bien là, et si personne ne peut encore dire ce qui va se produire dans les prochaines semaines, tout s’est accéléré ces dernières heures. Dans une note de la Ligue dont a pris connaissance l’agence de presse italienne ANSA , on peut lire que « L’Italie a besoin de certitudes et de choix courageux, inutile de poursuivre entre les non, les renvois, les blocages et les disputes. Chaque jour qui passe est un jour perdu, la seule alternative à ce gouvernement est de rendre la parole aux Italiens avec de nouvelles élections ». Et hier soir, après avoir annulé les deux étapes de sa « tournée des plages » devant le mener dans sept régions côtières jusqu’en Sicile dimanche, il s’est montré à Sabaudia, au sud de Rome sur la côte méditerranéenne, où il a notamment déclaré que « ou bien les choses peuvent se faire, ou bien la parole retourne au peuple ».

 

Des sondages ultra favorables

II faut dire que les sondages, que Matteo Salvini consulte très régulièrement, sont ultra favorables à l’extrême droite, qui recueillerait en cas d’élections de 36 % à 38 %. Depuis le scrutin européen du mois de mai, dont le Mouvement 5 étoiles est ressorti affaibli avec à peine 17 % des voix alors que la Ligue a remporté une très nette victoire, avec plus de 34 % des voix, autrement dit le double du M5S, Matteo Salvini est en position de force, et il le sait. Selon plusieurs médias italiens, il aurait posé comme condition pour poursuivre l’aventure gouvernementale non seulement le départ de trois ministres mais aussi un impôt sur le revenu unique et une plus grande autonomie des régions.

L’élément déclencheur de cette crise, c’est le vote qui s’est déroulé hier au Sénat. C’était le dernier vote parlementaire avant la pause de l’été, et le Mouvement 5 étoiles a proposé une motion contre le projet de train à grande vitesse entre Lyon et Turin, un projet soutenu par la Ligue de M. Salvini. Lors du vote, l’extrême droite a donc rejoint l’opposition de gauche, favorable elle aussi à la construction de cette ligne TGV.

Et dans la foulée, les élus de la Ligue ont reçu sur leur smartphone un message leur demandant de ne pas s’éloigner pendant l’été. En cas de démission du gouvernement, des élections anticipées seraient sans doute organisées en octobre. Mais le président Mattarella pourrait aussi retenir l’option d’un gouvernement technique qui se chargerait entre autres du prochain budget, avant de convoquer des élections en février ou mars 2020.

 

L’Italie avec Gabriele Adinolfi, sur E&R :

Une autre conquête du pouvoir, sur E&R :

 






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42 Commentaires

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  • #2254840

    "quitte ou double" ! ... ? gardons espoir !

     

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  • J’ai vu les photos de ses escapades sur les plages italiennes : une honte ! Ce type prétend devenir premier ministre ainsi ? Il ne vaut pas mieux que Macron, en définitive...

     

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    • Toi tu attends un homme providentiel qui n’est pas de ce monde.

       
    • #2254934

      le Duce faisait aussi des apparitions sur les plages italiennes, après une petite séance de natation pour garder la forme et montrer sa virilité. Il s’affichait torse nu, les pectoraux bien développés, la peau encore humide et la serviette blanche posée sur l’épaule. Les femmes n’avaient d’yeux que pour lui. Ca avait tout de même plus de gueule...mais autres temps autres meurs..

       
    • #2254966
      Le Août 2019 à 19:19 par The Médiavengers Zionist War
      Crise au gouvernement italien : Matteo Salvini réclame des élections (...)

      Qu’est-ce qu’il a donc fait de si horrible ? Je ne savais qu’on était chez les bonnes soeurs ici....

       
    • Il ne s’agit pas de « bonnes sœurs » ni de bons frères d’ailleurs... Personne n’aurait fait la remarque si il était monsieur tout le monde... Et un ministre de l’intérieur de qualité selon la conception ancienne se doit de ne pas d’être comme tout le monde...
      Chirac descendait en pantoufle chercher son journal pour faire l’homme ordinaire devant les paparazzi... Les paparadzades...

      Là, il s’agit d’une beach-party.. il s’affiche avec des people, fait le deejay (en remisant l’hymne national avec de la tech-no-no-no-no ; et ça rime..) verre d’alcool à la main, bouge du popotin le torse nu avec des sexy ladies et rajoute un indulgence vulgaire à faire du selfie car les réseaux (as)sociaux en seront inondés...

      Ça n’est pas une critique sur sa bonne moralité.. mais plutôt les méthodes de marketing douteuses employés par un conservateur... Je suis bien d’adccord : il y a des similitudes avec Macron... Et ça n’est pas parce que Macron le fait sur les marché de l’Elysee avec un self-confessé de fils d’immigre PD, travesties, trans, drag-queens, freak-show que c’est moins grave... L’esprit c’est le même... Il aurait pu danser avec un drag-queen sans aucune honte.

      Tout il est bon... pour nos politiques... afin de se la jouer populaire... même si les mœurs laissent à désirer... Je m’attends à ce que l’élite d’un pays soit une élite... qu’elle affiche un comportement exemplaire...

      Je m’en fout de la presse people et encore plus de ce qui passe dans les chambres à coucher...

      Le modèle c’est la famille : si le Duché prenait un bain de mer comme tout bon Méditerranéen... certains ne savent peut être pas qu’anciennement on ne se trimabalait pas torse nu hors de la plage... et encore pendant longtemps la supérette du camping banissait les clients torse nus.

       
  • Espérons que Salvini passe, au moins pour la poursuite du projet minibots de Claudio Borghi

     

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  • #2254873
    Le 9 août 2019 à 15:47 par François Desvignes
    Crise au gouvernement italien : Matteo Salvini réclame des élections (...)

    Si Salvini dit à la Commission et la BCE : le service de l’immigration ou le service de la dette, il a gagné !

    Tout le monde a bien compris.

    La Commission fermera sa gueule et arrêtera de faire de l’humanitaire pour justifier son poste... sur le dos des nationaux (ça encore c’est pas grave) mais sur le dos de la banque alors là, nan ! Jamais ! C’est notre pognon ! que vont dire en choeur les banques !

    C’est donc déjà plié, emballé.

    Il a gagné : les ONG ne débarqueront plus leurs marchandises de contrebande en Italie.

    L’Espagne, la France, donc la France va devoir prendre le relais.

    Or, elle n’en a absolument plus les moyens : imaginez la trentaine de portes de Paris transformées en porte de la Chapelle.

    Des régions dans toute la France, en rupture de paiement du RSA

    Si l’italie dissout, Macron doit dissoudre pour renvoyer une majorité identique à celle d e l’Italie de chaque coté de la frontière.

    Il ne le fera jamais.

    Il est donc certain que nous allons devoir supporter le poids que supportait hier l’Italie et que ce poids additionnel va nous couler.

    Dans 9 mois c’est l’émeute, dans un an la guerre.

    Macron est un con, et sa connerie va nous tuer.

    Quand on aura le temps, on expliquera à Attali que mettre des pantins narcissiques à la barre ne vaut que par temps plat

     

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    • Hum c’est pas certain que la République dite française se laisse encore envahir par les cr3vards du tiers monde. Passons sur le cas pathologique de Macron. Nos services de sécurité sont saturés ou au bord de la rupture. Vous savez pertinemment que si la République est en danger, tous les moyens sont bons pour se défendre, tous. Donc je ne suis pas d’accord sur un possible chaos, dont d’ailleurs n’avons aucun intérêt.

       
  • Salvini et le Pouvoir Réel,

    Salvini ne vise pas le pouvoir électoral à court terme .
    Un très bon score et Chef de l’opposition face à une coalition
    de centre gauche européiste et atlantiste au pouvoir,
    lui permettrait à terme d’accéder au vrai Pouvoir ,avec le soutien
    direct et populaire de la rue .
    Son alliance avec la bourgeoisie industrielle du nord de l’Italie
    qui a survécu à la mondialisation est un atout fondamental.
    L’Italie sera sans doute le premier pays à sortir de L’Otan .
    .

     

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  • #2254901
    Le 9 août 2019 à 16:43 par The Médiavengers Zionist War
    Crise au gouvernement italien : Matteo Salvini réclame des élections (...)

    Pourvu que les Italiens n’aillent pas veau-ter !

     

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  • On va enfin savoir si Salvini va entrer dans l’histoire....ou pas. La Lega va sans doute réunir les 40% des voix qu’il lui faut pour gouverner seul (et surtout sans les emm.... de M5S).

     

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  • #2255026

    En espérant que les élections arrive très vite(octobre comme le veut Salvini) qu’il pète le score et qu’il s’allie comme prévu avec le partis néo-fascistes !
    Et boom, là enfin ils vont pouvoir régler le problème des immigrants illégaux, des immigrants légaux qui cause problème, de la criminalité et bien sûre de l’Euro et de l’UE !
    BHL, le fauteur de guerre, vient de twitter sur la situation, ça va brasser en Italie dans les mois qui viennent !

     

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  • Salvini s’est juste tirée une balle dans le pied. Ces dernieres semaines on l’a vue que sur les plages a testé les avantages de ses nouvelles fonctions, et en plein mois de juillet, pour une question de tgv qui dure depuis 20 ans, un mois avant le cote des lois de coupe des politiciens et de leue salaires, le vote pour le salaire minimum a 9€, et d’autres multiple lois pour aider les plus nécessiteux il relance un vote avec le risque du gouvernement techniques, Draghi en pole.. il a lâché berlusconi et meloni, maintenant le m5s, le comparé a Mussolini est une insulte a la memoire du DUX

     

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  • #2255289

    Quoi ? l’extrême gauche a encore une fois trahi ?

    Après Tsipras, Di Maio.. bientôt Merluchon ?

     

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