L’ancien candidat fétiche du PS échappera-t-il à sa nouvelle mise en cause, cette fois dans une affaire de proxénétisme ? Retour sur douze ans d’un étonnant crescendo judiciaire.
Qui est vraiment Dominique Strauss-Kahn ? Un authentique Janus ? D’un côté, un brillant professeur de sciences économiques, de l’autre un truqueur, très (trop) préoccupé par des rencontres féminines tarifées ? Ses amis ne le cachent plus : sa désignation comme candidat du PS à la présidentielle de 2012 aurait pu tourner à la catastrophe.
Depuis quelques mois, il est vrai, DSK ne cesse d’être mis en cause dans des histoires peu ragoûtantes. D’abord, ce fut, le 14 mai 2011, l’affaire du Sofitel de Manhattan.
Dans la foulée, suivit la plainte de Tristane Banon pour une tentative de viol en 2003. Là encore, DSK s’en tirera, sauvé par la prescription, mais pas par l’absolution, le parquet de Paris estimant que la jeune écrivain a bien été victime d’une agression sexuelle. Des faits imaginaires, clamait DSK…
Enfin, il y a cette affaire de proxénétisme à Lille, avec des ramifications à New York et en Belgique, dans laquelle apparaît son nom, comme étant un habitué des parties fines. L’affaire de trop avec, à la clé, une éventuelle mise en examen ? Ce serait la première pour une affaire de mœurs… Encore que Strauss-Kahn a déjà été inquiété par la justice. Notamment dans l’affaire de la Mnef, en 1999. Il s’en sortira. La baraka.
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