@ Gopfdami
On voit que vous ne connaissez absoluement rien au cauchemar que vivent les victimes d’agression. Si vous considérez que la sécurité est une affaire de professionnels, j’espère pour vous que vous vous en sortirez lorsque vous serez dans une situation d’urgence absolue et que les professionnels ne viennent pas car ils sont occupés à faire autre chose ou qu’ils sont en grève, comme dans la situation décrite dans l’article (ce qui, soit dit en passant, relève d’un chantage mafieux, mais passons). Je ne connais rien au métier de policier, peut-être, mais en revanche, je sais que l’apprentissage et la conscience de posséder une arme dans le cadre de la loi donne au détenteur une notion de responsabilité que l’on ne peut que difficilement expliquer. Il y a dans notre pays nombre de gens qui fantasment sur les armes à feu, entre ceux qui pensent que ça ne règle aucun problème et ceux qui pensent le contraire. Tout le monde à un peu raison : les armes ne règlent pas de problèmes, mais le fait de savoir qu’il y a des armes en circulation légalement et que la légitime défense est autorisée, ça en calme plus d’un, aussi bien du côté de l’agresseur potentiel que du côté du détenteur de l’arme. Donc en effet, former les citoyens (à l’école, pourquoi pas) au maniement des armes et permettre au habitant d’une ville d’élire leurs policiers pour une certaine période et sous certaines conditions, je ne vois pas où est le problème. De plus, il faut aussi penser aux pauvres malheureux qui deviennent policier par conviction et qui se font écraser par un système qui n’a aucun intérêt à ce qu’ils fassent leur travail avec un bon état d’esprit, ce qui me semble important pour ce métier. En attendant, quand je vois que des flics passent leur temps à courir après le petit vendeur de shit du coin de la rue ou le prolo bourré qui rentre du bistrot, je me dis que mes impôts sont bien mal utilisés - ce qui ne veut pas dire que je soutiens ces larcins ou qu’une telle vie sociale est signe de bien-vivre.