« Tout le monde déteste la police », c’est le message que scande la petite foule venue invectiver les forces de l’ordre lors de la manifestation de « soutien » à Théo, le jeune homme violenté par quatre policiers à Bobigny.
Les antifas et autres activistes gauchistes, qui ont tant de mal à rallier les quartiers, réussiront-ils enfin à entraîner les jeunes Français d’origine immigrée dans leur combat contre le fascisme, la police et le racisme ?
Pas sûr : lors de la révolution comique baptisée Nuit debout, qui a vu des jeunes occuper les places des centres villes à partir de la fin mars 2016 et ce, jusqu’aux vacances d’été (les vacances, c’est sacré, même pour un révolutionnaire à mi-temps), les rares tentatives d’établir une passerelle avec les « quartiers » avaient échoué : les jeunes des classes sociales défavorisées de la périphérie ne sentaient aucune accointance avec les étudiants petits-bourgeois du centre.
La sociologie de classes a la vie dure.
Heureusement, à la moindre occasion, on peut compter sur l’agence – qui porte bien son nom puisqu’elle forme des agents du Système – Taranis News pour jeter de l’huile sur le feu en ethnicisant les conflits. Les Noirs, surtout s’ils sont victimes, ça sert à faire avancer la Cause. La France est ce pays qui, à force d’antiracisme, n’ose plus faire respecter la loi sur son propre sol.
Comme le dirait un intervenant enregistré par RT France,
« en Russie, jamais ça se passe comme ça ! »
VIDEO:Une #racaille s'adresse à @RTenfrancais « Poutine viens montrer à Hollande si c'est qui le patron ! »#JeSoutiensLaPolice #Theo #Bobigny pic.twitter.com/gJzEzdZS5L
— fandetv ن (@fandetv) 11 février 2017
On sent comme un besoin d’autorité, non ? C’est peut-être ce qui manque à nos dirigeants, l’autorité.
Ce samedi 11 février au soir, les affrontements se poursuivaient dans la ville du 93. magasins pillés, voitures brûlées, journalistes visés, bâtiments officiels pris pour cibles...
Toujours cette stratégie du chaos, qui vise à affaiblir l’État français, fomentée par des oligarques relayés par les nostalgiques d’une révolution qu’ils ne connaîtront jamais. Car la vraie révolution aurait déjà balayé ces objecteurs d’inconscience et surtout, elle passe par l’information véritable. Sur ce que nous sommes, sur le déterminisme de nos comportements, sur la structure sociale qui nous entoure, et sur les stratégies de pouvoir qui s’y exercent. On est loin du niveau mental d’un antifa.