Depuis le durcissement des sanctions contre l’Iran au sein du Conseil de sécurité, les reportages publiés par les médias et faisant état d’une préparation israélienne de frappe aérienne contre l’Iran refont de nouveau la une.
Le dernier nous est parvenu du site en ligne « Islam Times » lequel a évoqué mardi la présence d’une base militaire israélienne en Arabie Saoudite. Voire même l’arrivée d’avions militaires israéliens dans ce pays qui dément publiquement entretenir des liens avec l’entité sioniste. Alors que plusieurs parties le soupçonnent de le faire. En secret, afin de ne pas s’attirer les foudres des populations arabes ou musulmanes. Tandis que les Israéliens ne manquent pas non plus de nourrir le doute sur leur éventualité.
Selon le correspondant en Arabie de ce site, ces avions militaires israéliens ont atterri les 18 et 19 de ce mois-ci dans l’aéroport saoudien de Tabouk, avec à bord des soldats israéliens et des équipements militaires. Auparavant, les autorités saoudiennes avaient annulé tous les vols internes et externes via l’aéroport.
Selon un des voyageurs, rapporte le correspondant du site, afin de calmer la colère des passagers, ces derniers ont été invités à descendre dans un luxueux hôtel de quatre étoiles sur les frais des autorités saoudiennes. Sans pour autant obtenir des explications sur leur annulation de la part des responsables saoudiens qui se refusaient à tout commentaire.
D’après le site, la province de Tabouk qui est l’une meilleures d’Arabie quant à son climat et ses sources hydrauliques, est sous le commandement du prince Sultane Ben AbdelAziz. Celui-ci est connu pour ses liens étroits avec les services de renseignements israéliens. Ce que les habitants mêmes de Tabouk murmurent entre eux.
Cette information rejoint une autre, toute récente, faisant également allusion à un accord tacite israélo-saoudien.
La semaine dernière, le Times londonien avait déclaré que Riad a donné son feu vert aux avions de combats israéliens de traverser son espace aérien, lorsque le moment viendra pour attaquer l’Iran. Mais un responsable saoudien ayant requis l’anonymat a catégoriquement nié cette version à l’agence de presse allemande DDP, assurant que jamais Israël n’utilisera l’espace aérien saoudien contre un pays musulman.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait alors pressenti des tentatives sionistes de vouloir diviser les Musulmans entre eux.
Il y a deux jours, une autre information, faisant également croire à une préparation d’une frappe israélienne contre l’Iran a été véhiculée par le Foreign Office faisant état d’une intention israélienne d’utiliser l’espace aérien géorgien. Sa visée étant différente de la précédente, elle pourrait signifier de minimiser l’importance de l’annulation par Ankara de 16 accords militaires avec Tel Aviv, dont celui de permettre au avions israéliens de survoler son espace aérien. Suggérant que les alternatives ne manquent pas aux Israéliens.
Cela fait depuis 2006, année du fiasco militaire israélien contre le Liban que cette atmosphère de menace de guerre contre l’Iran est propagée. Nourrie par des déclarations israéliennes, des reportages et des études émanant de milieux politiques, médiatiques et académiques pro sionistes. Dans le contexte de bras de fer obstiné entre l’entité sioniste et la République islamique, l’éventualité d’une guerre imminente ne peut être exclue. Ni celui d’une une guerre psychologique. Réenclenchée depuis le vote onusien suivi par les sanctions occidentales unilatérales, cette campagne semble se partager avec ces dernières les mêmes objectifs : affaiblir l’Iran , pour le miner de l’intérieur .