Nous revoilà à Noël, version Castex, avec papy et mamie dans la cuisine, loin des petits-enfants qui pourraient les achever à coups de bisous. Trois mois après le sabotage des fêtes chrétiennes, le gouvernement récidive dans la répression contre la normalité.
C’est bien à la normalité, ou à la qualité de vie française, que nos dirigeants s’attaquent depuis maintenant un an. Quand il s’agit de balancer des décisions ubuesques, le petit dictateur de l’Élysée se planque, et envoie le grand méchant Castex faire monter la colère.
"Vous voyez mon âge. J'ai connu la guerre et la milice. En vous disant 'la milice', je vous ai tout dit."
Revoir ce reportage du 13h de TF1 sur la colère des habitants de Dieppe après le menottage et la mise en garde à vue d'une commerçante.
Tout ça va très mal finir... pic.twitter.com/uFji0bWxiE— Jean Louis (@JL7508) March 23, 2021
Dans la rue, cette annonce qui vise 16 départements est quasiment inapplicable. Bonne chance aux forces de l’ordre (mondial) pour infliger des 135 euros à des collègues qui sortent de leur boîte le midi pour aller bouffer, sur le pouce, debout, car assis, c’est toujours interdit (mais pas dans le métro, allez comprendre). Tout est fou, tout est inexplicable, sauf si l’on admet la sale réalité du Grand Reset, ce Nouvel Ordre mondial imposé par le truchement d’une pandémie fabriquée de A à Z, avec les BlackRock et les Vanguard derrière, soit la finance internationale de haut vol, dans tous les sens du terme.
Concrètement, parce qu’il faut bien informer sur les décisions des dingos du Château, c’est par une note de Darmanin, le ministre de l’Intérieur accusé de viol (heureusement, il est innocent), que les préfets ont été prévenus. Les préfets d’aujourd’hui, comment dire ?, ce ne sont pas des Jean Moulin, loin de là : ces grands commissaires, qui pour beaucoup participent aux complots francs-maçons réunissant largement plus de six frères, sont aujourd’hui plus proches de la Kommandantur que du maquis.
On les comprend, la gamelle est bonne, même si on doit pour cela faire chier tout un peuple. Nous sommes désolés pour cette indélicatesse de vocable, mais pour une fois Macron a raison : ça peut péter.
IL FAUT INTERDIRE À TOUT JAMAIS L'ACCÈS AUX RESTAURANTS À @MartinBlachier !!!
Ça lui apprendra à sortir des monstruosités qui plongent des millions de gens dans le désespoir !Faites passer, @silvano_trotta @Alexis_Cossette @france_soir @tvlofficiel @CampagnolTVL etc ! https://t.co/H4GYHwjdez
— PrintempsFrançais #matricule 1745 (@PrintempsFrance) December 15, 2020
Quand on entend Blachier balancer, dix jours avant Noël 2020, que les restaurants pourraient ne plus jamais rouvrir, il y a des couteaux, et pas forcément djihadistes, qui se sont aiguisés dans les cuisines. C’est une image, naturellement, et le français en est friand : le français est la langue des figures de style... Une langue qui peut accessoirement devenir celle du style Louis XVIII dans la figure.
Pour en revenir au delirium du jour, l’interdiction des réunions de plus de six personnes ne date pas de ce 24 mars 2021, mais du décret du 29 octobre 2020. Autre chose, les personnes testées (on sait tous ce que valent les tests, aussi fiables que la parole du Serpent) positives à leur arrivée dans les aéroports d’Île-de-France pourront être placées à l’isolement.
On rappelle que la France est un gruyère pour 250 000 à 400 000 migrants ou demandeurs d’asile chaque année... Et pour beaucoup d’entre eux, le moyen de locomotion n’est pas l’avion, trop cher et trop fliqué : on passe par des filières, pour les plus clandestins d’entre eux, si l’on peut dire, avec la bénédiction des Cédric Herrou locaux, en flagrante violation de la loi. Cette même loi qui va arracher des 135 euros à une bande de potes qui reviennent d’un foot... clandestin.
Monsieur Macron , y a quelque chose qui me chiffonne , ça fait un an qu'on est confiné , il y a de plus en plus de vaccinés , mais il y a de plus en plus de contaminés .. pic.twitter.com/PTlGkWzl6n
— Le jour viendra où le peuple vaincra (@NaphtalineLeBon) March 24, 2021
Toutes ces décisions absurdes et arbitraires n’empêcheront pas les Français d’aller risquer de prendre un bol d’air, de se dégourdir les pattes (notre beau pays regorge désormais de salles de sport clandestines, il y a même des reportages à visage découvert dessus !) ou de boire un coup entre amis. La règle des « six à table », développée par notre sympathique président en octobre dernier, les Français s’assoient dessus. D’ailleurs, Macron en est conscient, selon le magazine Gala :
« "Sa crainte, c’est que le pays se transforme en cocotte-minute, que ça pète de partout," souligne un ministre, "Il voit bien les sondages sur le moral des Français, la détresse des restaurateurs, des cinémas, sans parler de la jeunesse". Cette dernière catégorie de population n’est pas oubliée par Emmanuel Macron. Bien au contraire. "Il faut que les étudiants, à qui on a donné la possibilité de pouvoir retourner un jour par semaine en présentiel, puissent toujours le faire" insiste-t-il. »
Une résistance contagieuse
À propos de cinéma, et donc de théâtre, les artistes en colère continuent d’occuper les salles.
La carte des occupations commence à devenir bien rouge. Il y a dans ce printemps 2021 comme un air de révolution... Et les Français adorent ça ! Foutu pour foutu, autant se lâcher dans les rues !
Regardez donc ces deux cartes, à quelques jours d’intervalle :
On dirait bien que le virus de la résistance est en train de se disséminer partout ! Et ce n’est pas la politique de répression délirante de nos élites qui l’arrêtera, bien au contraire. Et puisqu’on est dans les cartes parlantes, voici celle qui met le feu aux poudres dans les hostos, et qui est la condition sine qua non de toute la politique de destruction actuelle...
Ils mettent le feu aux poudres, et ils s’étonnent que ça tonne.