Les autorités craignent que des violences ne viennent perturber les opérations d’évacuation, alors que ces militants encouragent les migrants à se rebeller.
Talkie-walkie à la main, foulard sur le nez pour se cacher le visage, ils sont arrivés sur les dunes près de la jungle de Calais dès ce week-end. Les No border, ces militants qui prônent l’abolition des frontières, sont mobilisés pour perturber le démantèlement de la jungle, qui doit commencer lundi matin. Une dizaine de zadistes venus de Notre-Dame-des-Landes ont également décidé de leur prêter main forte.
« Des gens viennent pour la violence ». Les forces de l’ordre craignent donc des débordements pendant les opérations. Zadistes et No border lancent d’ores et déjà aux quelque 6 500 migrants qui doivent être évacués des appels à la rébellion. Et s’en prennent aussi aux associations. « Nous avons déjà quelques injures », confirme Christian Salomé, président de l’Auberge des migrants.