Leurs pygmalions restent dans l’ombre, tandis qu’elles vampirisent le devant de la scène, les Femen voudraient entraîner le monde dans leur décadence et dans le tumulte, mais se bercent d’illusions en croyant faire des émules partout où leur nudité militante et obscène passe.
Ce pitoyable théâtre de rue, dont on suspecte les sombres desseins, ne fait déjà plus recette en France, et mieux encore en Tunisie, il a soulevé un mouvement de protestation sur Facebook, qui fait honneur aux femmes musulmanes : « Muslim Women against Femen, Muslimah Pride » (les femmes musulmanes contre les Femen, la fierté Muslimah).
Elles s’exposent au grand jour sur les réseaux sociaux, font entendre leurs voix, fières de leurs valeurs et de leurs différences, des jeunes femmes tunisiennes, voilées, non voilées ou en niqab ont répondu à l’appel des organisateurs de la manifestation censée contrer l’impact de la journée internationale « topless » organisée par les Femen, en signe de soutien à Amina, leur première adepte tunisienne.
Parallèlement à la contre-offensive lancée sur Facebook, le hashtag #MuslimahPride est apparu sur twitter, jeudi 4 avril, afin de compléter le dispositif anti-Femen.
« La nudité n’est pas libératrice pour moi » brandit une Tunisienne sur la photo ci-dessus. Un son de cloche que les créatures dénudées, venues d’Ukraine mais à qui l’on a promis le monde, seraient bien avisées d’entendre avant de se consumer dans le brasier du scandale.