Des chars, oui, des avions de chasse, finalement non. Après plusieurs jours de spéculation, Joe Biden a douché les espoirs de Kiev et opposé, lundi, un refus catégorique à l’idée d’envoyer à l’Ukraine des avions de combat américains de type F-16. « Non », a dit le président américain lorsqu’un journaliste l’a interrogé, à la Maison-Blanche, sur la possibilité de fournir les appareils que réclament les dirigeants ukrainiens.
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En Europe, Berlin a déjà rejeté catégoriquement l’idée d’envoyer des avions de chasse, tandis que Paris s’est montré plus ouvert. « Rien n’est interdit par principe », a répondu prudemment Emmanuel Macron, interrogé ce lundi à La Haye à propos de l’hypothèse d’envoi d’avions de chasse à l’Ukraine – dans ce cas, ce serait plus probablement des Mirage 2000 que des Rafale, bien plus stratégiques et pointus à mettre en œuvre.
Le président français a souligné des « critères » avant toute décision : une « demande formulée » par l’Ukraine, que cela ne « soit pas escalatoire » et « pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l’effort de résistance » et que « ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l’armée française ». « Par définition, rien n’est exclu », a-t-il dit, tout en soulignant que les Ukrainiens « ne font pas cette demande aujourd’hui ».
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a souligné de son côté qu’il n’y avait « pas de tabou mais que ce serait un grand pas » si des avions de chasse étaient livrés à Kiev. Les Pays-Bas n’ont pas non plus reçu, pour l’heure, de demande de Kiev en ce sens, a-t-il dit, en approuvant les critères déroulés par son homologue français.
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La France donne douze canons Caesar supplémentaires à l’Ukraine
La France va donner 12 canons Caesar supplémentaires à l’Ukraine et envoyer 150 militaires en Pologne pour former 600 ukrainiens par mois et former au total 2000 militaires ukrainiens d’ici l’été, a annoncé le ministre des Armées Sébastien Lecornu.
Source : bfmtv.com
Le prix Nobel belliciste de la paix pourrait échoir à Zelensky
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Du chef de l’OTAN au président ukrainien, bon nombre des candidatures proposées au Nobel de la paix 2023 avant la date-butoir, ce mardi, sont teintées par la guerre en Ukraine sans que cela en fasse nécessairement des favoris.
Parmi les individus et organisations suggérés au comité Nobel norvégien, les quelques noms rendus publics ont généralement trait à des acteurs du conflit qui déchire l’Ukraine depuis près d’un an ou à l’opposition au président russe Vladimir Poutine.
Selon les statuts Nobel, la liste des candidatures est tenue secrète pendant au moins 50 ans. Mais les milliers de parrains (parlementaires et ministres de tous les pays, anciens lauréats, certains professeurs d’université…) sont libres de révéler l’identité de leur « poulain ».
Le prix 2023 sera annoncé début octobre. Chaque année, plusieurs centaines de noms – 343 en 2022 – sont proposés. Un élu de la droite populiste norvégienne a ainsi laissé entendre qu’il proposerait pour le prix le président ukrainien Volodymyr Zelensky, devenu un symbole de la résistance à l’invasion russe déclenchée le 24 février 2022.
Le même député a aussi soumis le nom de son compatriote Jens Stoltenberg qui, selon lui, « mérite le prix pour son travail exemplaire en tant que secrétaire général de l’OTAN dans une période difficile pour l’alliance : l’offensive brutale et non provoquée contre un pays voisin pacifique ».
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