Un porte-parole officiel irakien a déclaré lundi que plusieurs "centaines de soldats" avaient été sauvagement tués par les jihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui mènent l’offensive lancée le 9 juin contre des provinces irakiennes.
"Des centaines de soldats ont été décapités, pendus ou leurs corps ont été mutilés (...) à Salaheddine, Ninive, Diyala, Kirkouk et les zones où se trouvent les terroristes (...) de l’EIIL", un puissant groupe ultra-radical qui combat en Syrie et en Irak, a déclaré Qassem Atta, porte-parole du Premier ministre Nouri al-Maliki pour les affaires de sécurité.
Plusieurs centaines de civils ont également été tués dans ces "massacres", a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse. Des insurgés sunnites menés par l’EIIL ont lancé le 9 juin une offensive fulgurante en Irak, s’emparant de larges territoires dans le nord et le centre du pays. L’EIIL, connu pour sa brutalité, cherche à créer un État islamique dans une zone frontalière entre l’Irak et la Syrie, où il est également très actif.
Selon des photos diffusées à la mi-juin sur internet, mais qui n’ont pu être authentifiées, les jihadistes auraient exécuté des dizaines de membres des forces de sécurité irakiennes faits prisonniers dans la province de Salaheddine.
Les jihadistes ont indiqué dans la légende d’un des clichés avoir exécuté des centaines de soldats. Les photos montrent des dizaines de corps.