Dans son numéro de ce dimanche, le Sunday Times, a révélé que "des forces spéciales israéliennes se trouveraient déjà en Syrie pour identifier et localiser des armes chimiques et participer à des opérations de sabotage dans ce pays".
Citant des sources militaires et du renseignement israéliens, le quotidien britannique rapporte que "des forces spéciales se seraient rendues en Syrie dans le cadre d’une mission secrète. Cette dernière s’inscrit dans le cadre de la guerre secrète menée par l’Occident et leurs alliés arabes turcs contre l’Etat syrien. Elle consiste, dans un premier à évaluer la présence de sites d’armes non-conventionnelles sur le territoire syrien".
Selon ces sources, "des satellites et des drones israéliens seraient depuis longtemps au courant des lieux où étaient cachés les armes chimiques mais la Syrie auraient transféré son stock d’armes chimiques ailleurs".
Commentant cette affaire, le journal cite une source israélienne - sous couvert d’anonymat - qui a affirmé : "Nous sommes pleinement conscients depuis plusieurs années de la présence de sites d’armes chimiques et biologiques en Syrie ».
Le journal a souligné que "les agences de renseignement occidentales et britanniques ont suivi de prés le programme syrien d’armes chimiques et ont conclu de l’existence de stocks d’armes chimiques et biologiques en Syrie pour la première fois, dans les années 80".
Cela dit, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a confirmé hier, le manque de données prouvant l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien !
Pour sa part, le fameux écrivain et chroniqueur au journal américain The Independent, Robert Fisk a écrit que "l’existence d’armes chimiques en Syrie est un mensonge".
"La rumeur accusant la Syrie d’avoir l’intention de faire usage d’armes chimiques contre son peuple est fausse, c’est une accusation qui vise à faire pression sur le gouvernement syrien", a indiqué Fisk .
"C’est une accusation démentie, à maintes reprises, par le gouvernement syrien qui en a même informé l’ONU. Et pourtant, les pays occidentaux y insistent toujours. Or, plus un mensonge est grand, plus les gens le croient "a conclu Fisk.