@ scandalisé
C’est du narcissisme pathologique pur et ça semble être constant chez les pédophiles.
Attention, le narcissisme pathologique ce n’est pas quelqu’un qui se regarde dans une glace et se trouve magnifique.
C’est une personne qui est incapable d’être concernée par la nécéssité de l’autre, que cette nécéssité soit émotionnelle, psychologique, matérielle, etc...
En haut de cette échelle pathologique se trouve le narcissisme pervers et ce dernier est un cran en dessous de la psychopathie, c’est à dire l’absence totale d’empathie.
Les pédophiles tiennent apparemment souvent ce discours où ils nous racontent que ce sont eux qui se font aguicher par les gamins, qu’en fait ils n’y a qu’eux qui comprennent vraiment les enfants et sont capables de leur donner de l’amour (je vais vomir, je reviens tout de suite) et bien sûr qu’en réalité nous rêvons tous secrètement d’avoir des relations sexuelles avec des enfants.
Ce sont des justifications profondément égocentriques qui ont pour but de complaîre leur interpretation déviante de la réalité.
Le pédophile ne comprend et n’est pas intéressé par le fait qu’il pourrait s’agir de son esprit malade qui voit de la séduction là où il n’y en a pas, que "l’amour" qu’il exerce avec ces enfants aura des conséquences indélébiles sur la personne tout au cours de sa vie, qu’un enfant n’a pas atteint le développement psychologique, émotionnel et physique nécéssaire pour avoir des relations sexuelles -surtout avec un adulte- et que non, coucher avec un gosse n’est pas un fantasme partagé par tous.
Je désire souligner une ou deux chose de ce Tazieff dans le texte que vous nous avez déniché :
Malgré la "faveur" qu’il fait à ces enfants en leur accordant son "affection", il doit quand même les payer...
« chacun donne ce qu’il a, l’oiseau son chant, la fleur son parfum, [...] le bel enfant sa beauté. » Là encore le narcissiste se découvre en avouant ingénuement que tout ce qui l’entoure doit lui donner quelque chose. Lui il a dû donner pas mal de traumatismes en retour.
La nature même de l’attirance du pédophile n’offre pas beaucoup d’équivoque : il semblerait que ce qui rend irrestible cette attirance abjecte réside dans le pouvoir que ressent le pédophile. Sa supériorité physique, intellectuelle, sa capacité de manipuler un être sans défense...
Et malgré ce que Tazieff voudrait bien nous faire croire, ce plaisir dans la supériorité s’exprime aussi souvent par la violence, récits de nombreuses victimes faisant foi.