À voir en version française :
le documentaire Preuve absolue de la fraude électorale
produit par l’homme d’affaires Mike Lindell
La semaine dernière, le magazine Time a reconnu dans un article que ce que l’auteur appelle lui-même une « conspiration », lancée par une « cabale bien connectée de gens puissants », « a fait en sorte que des États changent de système et de lois électoraux » et « ont réussi à faire pression sur les sociétés de médias sociaux », parmi d’autres actions visant à abattre Trump « démocratiquement ». La révélation de ces éléments constitue une tentative des Démocrates d’infléchir leur puissance narrative d’après-scrutin à l’encontre de leurs opposants, et de provoquer les plus instables d’entre eux à sur-réagir de manière violente, d’une manière qui pourrait être exploitée pour justifier la phase suivante de leur « conspiration ».
Ils ont vendu la mèche
Les Démocrates et leurs soutiens ont commencé par diffamer quiconque – en le désignant comme « théoricien du complot » – émettait des hypothèses quant à des efforts concertés secrets contre l’ancien président Trump au cours de la période préparatoire, puis juste après les élections de l’an dernier ; quiconque se prêtait à l’exercice prenait le risque de se voir banni des plate-formes de réseaux sociaux pour avoir fait usage de sa liberté d’expression garantie par la constitution, en fonction de la vision qu’il exprimait à cet égard. Il a été annoncé qu’exprimer une telle interprétation des événements équivalait à propager des « désinformations » et tenter de « délégitimer » le résultat « démocratique » du processus électoral étasunien. Il est donc d’autant plus surprenant que le Time ait reconnu la semaine dernière dans un article que ce que l’auteur appelle lui-même une « conspiration », ourdie par une « cabale bien connectées constituée de gens puissants », ait « amené les États à modifier leurs systèmes et lois électoraux » et soit « parvenue à faire pression sur les sociétés de médias sociaux », parmi d’autres actions visant à abattre Trump « démocratiquement ». En d’autres termes, la « théorie du complot » est désormais un « fait de complot ».
Des questions politiquement encombrantes
Voilà qui amène naturellement à la question : pourquoi cet organe de presse pro-Démocrate arbore-t-il fièrement L’histoire secrète de la campagne de l’ombre qui a sauvé les élections de 2020, titre de l’article en question ? Les Démocrates ne peuvent pas « discréditer » le Time, sous peine d’infliger les mêmes dégâts aux dizaines de personnes nommées dans cet article qui ont coopéré de manière volontaire avec le journaliste Molly Ball pour montrer, comme l’un d’eux l’a exprimé, que « le système n’a pas fonctionné par magie » et que « la démocratie ne se déroule pas d’elle-même ».
Volontairement ou non, voici qu’ils ont confirmé ce qui était décrit jusqu’ici comme une « théorie du complot », en faisant un « fait de complot », justifiant chacun des soutiens de Trump qui aura exprimé de tels sentiments par le passé. Et ce n’est pas tout, car ils ont également tacitement reconnu que ceux qui ont été bannis des réseaux sociaux ont été les victimes de la même « conspiration » ourdie par une « cabale bien connectée de gens puissants ». Il semble impossible d’expliquer pourquoi ils ont laissé paraître cet article, mais une réflexion approfondie sur la décision délibérée de publier ces révélations permet d’avancer quelques explications plausibles.
Lire la suite de l’article sur lesakerfrancophone.fr