Le candidat républicain présumé à l’élection présidentielle, Donald Trump, a déclaré qu’il envisagerait sérieusement de gracier Julian Assange pour des accusations d’espionnage s’il remportait l’élection présidentielle de novembre.
Les commentaires de M. Trump témoignent d’une volonté bipartisane croissante aux États-Unis de laisser M. Assange en liberté, après que le président Joe Biden a déclaré qu’il examinait la demande du gouvernement australien d’abandonner les poursuites contre M. Assange.
Le fondateur de WikiLeaks lutte contre l’extradition vers les États-Unis, où il fait face à des accusations d’espionnage assorties d’une peine maximale de 175 ans pour avoir obtenu et publié des informations classifiées en vertu d’un acte d’accusation émis par l’administration Trump en 2019.
Interrogé lors d’un entretien avec le podcasteur conservateur américain Timothy Pool sur la possibilité d’accorder une grâce à M. Assange s’il entrait en fonction, M. Trump a déclaré : « Eh bien, je vais en parler aujourd’hui, et nous allons y réfléchir très sérieusement (...) Et nous allons avoir quelques autres choses à dire dans le discours que je pense vous allez adorer ».
M. Trump s’exprimait avant son discours à la convention nationale libertarienne, où il n’a pas évoqué l’affaire Assange.
Le frère de M. Assange, Gabriel Shipton, a salué les commentaires de M. Trump en déclarant : « Je pense que nous atteignons un point critique dans la lutte pour la libération de Julian. Tous les candidats à la présidence ont fait des déclarations sur la liberté de Julian au cours des deux derniers mois ».
It was an honor to finally meet @GabrielShipton, brother of Julian Assange, at the @LPNational convention.
He is a relentless advocate to #FreeAssange who is being persecuted by the Washington Machine for exposing their war crimes.
Journalism is not a crime. pic.twitter.com/282sDDnkRr
— Sen. Eric Brakey (@SenatorBrakey) May 25, 2024
M. Shipton a poursuivi : « Il est temps de mettre fin à ces poursuites scandaleuses et, avec l’aide du gouvernement australien, de ramener Julian chez lui, auprès de sa famille ».
Au début du mois, un tribunal britannique a autorisé Julian Assange, 52 ans, à faire appel d’une décision ordonnant son extradition vers les États-Unis.
Une fois élu, le président Trump promet de gracier le président de WikiLeaks, Julian Assange. https://t.co/6RS1xPKvie pic.twitter.com/p5U8lk2iT8
— Trump Fact news (@Trump_Fact_News) May 28, 2024
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L’INTERVIEW COMPLÈTE EN ANGLAIS