Champagne ! Champagne belge ! Oui, on sait, faut pas se substituer à la justice, et patati et patata, mais en Belgique, en 1996, lors de la découverte des corps des pauvres petites filles, et jusqu’en 2004, date du procès Dutroux, l’homme qui a agi sans réseau (à part sa femme et son pote selon les « juges »), où était la justice ? Hein ?

Pas de justice, rien, que dalle. Alors comment s’étonner du lynchage de Lelièvre mercredi 18 décembre 2019, le complice de toujours ? Si justice avait été rendue il y a 15 ans, les Lelièvre et les Nihoul croupiraient en prison à vie, mais ils sont dehors, et quelque chose nous dit que pour beaucoup de gens qui souffrent, la justice n’est plus un espoir. C’est à cela que nos dirigeants devraient faire gaffe : quand les créatures d’en bas, celles qui mangent avec les doigts, n’ont plus rien à perdre, elles sortent leurs griffes.

À part ça, on était en train d’écrire un article pour le site nauséabond E&R et soudain, bam, le PC saute. Écran noir, comme si y avait la grève de l’ORTF. C’était bien la grève, mais de la CGT-EDF, qui a coupé le jus pour mettre un peu la pression sur Édouard Philippe et ses sponsors. Heureusement, on n’a pas de congélo ! Normalement, un congèle peut tenir 24h avant que tout ne soit fondu mais on ne voit pas les cégétistes couper le jus pendant 24h. Cependant, on a senti à quel point on était dépendants de l’énergie, de l’électricité, et donc du nucléaire (75 % de notre production), de l’uranium, donc du Kazakhstan, du Canada, de l’Australie et du Niger, par ordre d’importance.

Pour info, le milliard ou le demi-milliard que nous coûte l’uranium naturel par an ne rentre que pour 5 % dans la facture EDF qui a pour les particuliers fortement augmenté en 2019. C’est toujours mieux que la facture de 40 milliards en pétrole et gaz (31 pour le brut, 9 pour le gaz), dont les cours baissent heureusement… pour les pays importateurs. Mais on n’est pas ici pour enfiler les chiffres et faire de la géopolitique énergétique, il y a des sites pour ça.

Les vilains cégétistes ont donc rendu Aphatie fou de rage toute la semaine. Il en a perdu son sang-froid et son humour, même s’il en a pas beaucoup. On sent que les gros salaires serrent les fesses, c’est bon signe.

Traduction : le bon plaisir d’en bas est illégitime, carrément du terrorisme, tandis que le bon plaisir d’en haut est légitime, bon, exemplaire.

Aplati n’a pas fini de souffrir, car la base est en surchauffe, les Français ont dans leur ADN un truc qui s’appelle « la révolution » et qui permet, quand les choses vont trop mal, de renverser la table et de repartir à zéro. Pour l’instant, ils commencent à soulever doucement deux pieds sur quatre (la table est très très lourde, il faut s’y mettre à beaucoup, à plusieurs millions, sinon elle bouge pas), faudrait pas que nos amis ultralibéraux – il faudrait dire ultraliberticides – aillent trop loin dans leur mépris de masse et de classe… C’est drôle, la démocratie finit toujours par se faire baiser par les démocrates. Et les démocrates par les antidémocrates, voir Staline et Hitler.

On est dans la violence, on va y rester avec ces images venues tout droit de Russie, le pays du Tsar Poutine 1er. Chaque samedi, à Moscou, les flics fascistes tabassent les opposants démocrates :

Une bonne blague de nos amis américains, isn’t it ? On passe sans effort de l’euphorie – le châtiment de Lelièvre – et du sourire à la petite déprime, avec la disparition d’Alain Barrière, qui chante Elle était si jolie en 1965, carrément il y a 500 ou 1000 ans, vu l’évolution du genre avec des humanistes comme Nick Conrad, faudra pas que ce dernier s’étonne si son 06 tourne chez les natios susceptibles !

Alain Barrière était un pote de Le Pen, du coup les médias l’ont pas trop mis en avant. Il aurait dû chanter qu’il fallait violer des Blanches et brûler des enfants, c’est bête, au lieu de chanter l’amour, et l’amour triste.

Puisqu’on parlait de Nick Conrad, l’intellectuel antiraciste (sauf pour les Blancs et les enfants), on va faire un petit saut en Afrique, mais pas en parachute comme à Kolwezi. Ce coup-ci, on part en voyage au Mali avec notre amie Rockhaya Diallo, l’essentialiste noire qui voit des Blancs (méchants) partout.

On a envie de lui dire, c’est pas la peine de revenir chez nous pour insulter la France et les Français si le Mali c’est si bien ! Surtout que sans la France, depuis 2013, ton Mali, il serait carrément partitionné, Touaregs au Nord, Peuls au sud, et pas mal de coupeurs de route et de djihadistes au milieu...

En plus ça tombe bien, notre Président bien-aimé est en tournée en Côte d’Ivoire (il va peut-être chercher du pognon pour la campagne municipale) où, nous dit la presse, il a « conforté l’opération Barkhane », vous savez, ces 4000 ou 5000 Français qui sécurisent un territoire grand comme l’Europe... avec les Américains qui nous regardent tranquillement user nos forces pour prendre la place avec Africom. Avec eux, les Africains qui brûlent des drapeaux bleu-blanc-rouge vont regretter le temps des Français !

Naturellement, comme à son habitude, Manu-le-Malin a embarqué avec lui un « artiste » africain de première bourre, presque du niveau de Booba :

Avec Nick Conard, Rockhaya Ballo et Vegecream, c’est sûr, on va finir par avoir un problème noir en France ! Pourtant, on ne veut pas être comme les USA où les minorités « discriminées » délirent complètement, la preuve :

On continue dans le problème noir avec Pierre Soulages, interrogé sur France Pinder par les deux clowns de service qui se croient face à un monument historique, un trésor national vivant, un génie incompris alors qu’ils causent à un tocard qui nous les brise avec ses bandes de noir au rouleau depuis 70 balais au moins. Dire que c’est « notre » artiste le plus connu au monde... Seigneur Dieu !

« En vérité je peins la lumière qui réfléchit par les états », bla bla bla... Charlatan ! La lumière, c’est Rembrandt, c’est Cézanne, c’est Vermeer, c’est Staël, mais c’est pas Soulages ! On est entrés dans l’Ère du Mensonge ou quoi ? Y a un astrologue dans l’avion avec un chapeau pointu qui peut confirmer ?

Bonus : Claudine à la plage !

On vous voit venir, ici c’est pas une appli de rencontres, inutile de demander le 06 de la créature des mers : elle s’appelle Claudine, on est en 1965 – la même année que la chanson d’Alain Barrière –, pas dans la réalité mais dans Opération Tonnerre. Claudine vient de monter au Ciel il y a trois jours, mais son sourire éclatant de vie restera.
Le mensonge, lui, partira en Enfer avec tous ceux dont il a pourri l’âme.