Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

En visite en Chine, Lula fustige la pression du FMI et les échanges en dollars

Le président brésilien a débuté sa visite officielle en Chine par Shanghai, jeudi. Luiz Inacio Lula da Silva y a fortement critiqué le Fonds monétaire international, tout en remettant en cause l’utilisation du dollar américain pour les échanges commerciaux.

 

[...]

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a fortement critiqué le Fonds monétaire international (FMI), jeudi 13 avril à Shanghai, première étape de sa visite officielle en Chine. Il accuse notamment l’institution d’« asphyxier les économies de pays comme l’Argentine », voisin du Brésil avec lequel il entretien de bonnes relations avec son homologue de gauche Alberto Fernandez.

Lula, 77 ans, a tenu ces propos lors de l’intronisation de l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff (2011-2016) à la tête de la banque des Brics, dont le siège est à Shanghai.

Ce groupe de pays émergents qui réunit le Brésil, la Chine, l’Inde, la Russie et l’Afrique du Sud a été fondé en 2006, lors du premier passage de Lula à la présidence (2003-2010).

Le chef de l’État de la première économie d’Amérique Latine a également déploré que le dollar américain soit encore utilisé pour la plupart des échanges internationaux.

« Pourquoi tous les pays seraient obligés de faire leurs échanges en se basant sur le dollar ? Qui a décidé que le dollar serait la monnaie (de référence) ? », a lancé le président brésilien. « Aujourd’hui, un pays doit se procurer des dollars pour exporter alors qu’il pourrait le faire dans sa propre monnaie. »

[...]

 

Une rencontre avec Xi Jinping

[...]

Lula doit rencontrer son homologue Xi Jinping vendredi à Pékin et les deux hommes aborderont le conflit en Ukraine. Les deux pays ont en commun de n’avoir jamais imposé de sanctions financières à la Russie. Lula espère jouer à nouveau le rôle de médiateur qui avait contribué aux accords nucléaires entre l’Iran et les États-Unis lors de son deuxième mandat (2007-2010).

Il s’agit de la quatrième visite officielle en Chine pour Lula, qui a entamé en janvier son troisième mandat, pour, avait-il dit lundi avant son départ, « renforcer » la relation du géant sud-américain avec le géant asiatique.

Lire l’intégralité de l’article sur france24.com

 

Suivez E&R sur Telegram

À voir aussi :

 






Alerter

17 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #3159688

    Décidément, Ils vont tous en Chine...

     

    Répondre à ce message

  • Je me méfie énormément de ce Lula, qui a tout de la planche pourrie pour les BRICS. Le mec est un gauchiste progressiste soutenu par BHL himself, et par toute l’intelligentsia mondialiste depuis le départ, alors les russes et les chinois seraient bien inspirés de s’en méfier comme de la peste.

     

    Répondre à ce message

  • #3159745

    C’est un photo montage, ou il existe des géants pareils en costard ?

     

    Répondre à ce message

  • Merci à E&R de relayer cet article.

    Lula pose une bonne question et à mon modeste niveau je peux proposer une réponse :
    &&
    « Pourquoi tous les pays seraient obligés de faire leurs échanges en se basant sur le dollar ? Qui a décidé que le dollar serait la monnaie (de référence) ? », a lancé le président brésilien. « Aujourd’hui, un pays doit se procurer des dollars pour exporter alors qu’il pourrait le faire dans sa propre monnaie. »
    &&
    Les USA (et ceux qui les controlent) disposent de l’armée la plus puissante du monde et d’une organisation criminelle redoutable nommée la CIA. C’est pour cette raison que le dollar a été imposé structurellement (via le système swift notamment) comme la monnaie de référence.
    Jusqu’à présent, tous ceux qui ont voulu s’opposer à ce privilège exorbitant (Sadam Hussein, Kadhafi ...etc) l’ont payé très cher. Donc les BRICS doivent agir de manière coordonnée et structurée.
    Est ce qu’E&R sait s’ils ont un projet avancé de monnaie commune ?
    Si oui alors, le dollar s’effondrera et nous pourrons espérer nous débarrasser des mondialistes qui détruisent notre civilisation.

     

    Répondre à ce message

    • "Les USA (et ceux qui les contrôlent) disposent de l’armée la plus puissante du monde ..." Erreur de temps, tu aurais du écrire "disposaient", en effet aujourd’hui hui c est la Russie qui disposent de l’armée la plus puissante, les USA n étant qu en deuxième position, raison qui fait qu ils n’ont pas essayé d’attaquer la Russie !!!

       
  • #3159766

    Le président élu par la CIA nous fait une Macron.

     

    Répondre à ce message

    • Pour rappel, l’homme des Américains, c’était Bolsonaro, soumis aux banques, anti-Chavez, anti-Maduro, pro-Israël. Lula a été préféré à terme car moins caricatural, mais idéologiquement, Lula reste un populiste attaché à un monde multipolaire ; les Américains ne tarderont pas à trouver un nouveua Temer ou un Bolsonaro plus intelligent à lui mettre dans les pattes.

       
    • Excellent !

      Le problème est que toute l’économie US et sa Dette reposent sur le $. Lorsque celui-ci sera menacé à partir de 49% des échanges mondiaux (actuellement autour de 65%), les USA auront le choix de :

      - disparaître de la scène mondiale avec une crise interne jamais vue,
      - créer un $ international et un $ national distinct (avec 2 valeurs différentes),
      - déclarer la guerre à la Chine, ... par exemple...

       
    • D’accord avec Artikodin. A part sa résistance au Covid, Bolsonaro coche toutes les cases du nuisible. La survie et le bien-être de son peuple ne sont pas ses préoccupations. Certains, ici, oublient souvent la gauche du travail. Sans cette jambe essentielle, la droite des valeurs associée au capital le plus dur est boiteuse.

       
  • #3159910

    Par contre, la corruption, le vol d’élection, le narcotrafic : pas de problème, c’est bien.

     

    Répondre à ce message

    • Et la piquouze aussi ! Bolso a tenté de s’y opposer, mais lui il en remet une couche, il a récemment ms en scène devant les médias sa cinquième injection...il menace même les parents qui ne veulent pas faire injecter leurs gosses de les priver des aides sociales...

       
  • #3160203
    Le 15 avril 2023 à 23:29 par Roland de Roncevaux
    En visite en Chine, Lula fustige la pression du FMI et les échanges en (...)

    Bolsonaro ou Lula, c’est grosso modo la même ligne. Car la politique est sur-déterminée par l’infrastructure macroéconomique... la géopolitique du Brésil n’est pas déterminée par le néolibéral-conservatisme de Bolsonaro ni par le social-démocratisme de Lula : elle est déterminée par les fondamentaux objectifs du Brésil dans cette période de l’Histoire. (Chez nous c’est pareil mais à l’envers, la gauche et la droite de gouvernement soutiennent aussi la même ligne géopolitique).

    Cela démontre une fois de plus que le sociétal (progressiste ou conservateur) c’est du théâtre bourgeois (et une question de dosage !). L’un pose en défenseur des opprimés et l’autre en protecteur des valeurs. Mais dans la réalité, la condition de tous les Brésiliens (quelle que soit leur sensibilité) est surdéterminée par la place du Brésil dans l’économie multipolaire montante.

     

    Répondre à ce message

  • #3160303

    Lula est allé prononcer un discours à la Banque de développement de Shanghai,pour promouvoir l’abandon du dollar contre les monnaies des pays émergents, qui n’en finissent plus d’émerger. D’ailleurs, il faut rappeler que le Sénat américain a concocté une loi, pour retirer à la Chine son titre de pays émergent en même temps que son droit aux tarifs de la nation la plus favorisée dans les échanges extérieurs. Il est remarquable de constater que l’AIIB a surtout brillé par son absence ces quinze dernières années et que son capital est libellé en dollars US, sans parler de ses dirigeants qui sont des anciens de la Banque mondiale et du FMI (cf. le Corbett report sur le sujet). On comprend que Lula n’éprouve pas le besoin de s’appesantir sur les succès enregistrés par les projets de la BRI (Belt and Road Initiative), tellement la grandeur des réalisations architecturales contraste avec leur inutilité économique, sans même parler de leur rentabilité, alors que les pots de vin et autres détournements de fonds incluant les donneurs d’ordre et les entreprises participantes aux chantiers sont légion. Ce qui il y a de bien avec les gros montants du "wholesale banking", c’est qu’elle se prête idéalement à des détournements de fonds publics, alias monnaie d’investissement, qui transitent sur des comptes étrangers et sont détournés vers des comptes privés, ce qui est un manière comme une autre de rendre justice aux bienfaiteurs de la nation , par la transformation de la monnaie dette en capital privé. Ceux-là savent parfaitement distinguer entre les différentes formes de monnaie et mettre le doigt sur cette injustice criante qui consiste à créer de l’argent à partir de l’air, sans faire retomber la manne céleste sur les tribus nomades. Il est tout de même dommage que le crédit ne puisse pas être converti en dépense de consommation ou de constitution de patrimoines privés mis à l’abri des appétits voraces des oligarques qui nous gouvernent. Après tout, Lula avait parfaitement compris la leçon avec les licences pétrolières de Pétrobras, qui méritaient quelques dédommagements. L’UE est tellement admirative des procédés de transformation monétaire chez ses concurrents des pays émergents, qu’elle a décidé de les imiter, en créant 300 milliards d’euros, qui seront consacrés à la réalisation de passerelles internationales, EU Global Gateway, en vue de mettre en place des canaux de transports de données et de marchandises. https://international-partnerships....

     

    Répondre à ce message