Quand Alimuddin Usmani demande à Bruno Gollnisch pourquoi certains dirigeants d’Europe de l’Est tiennent un discours décomplexé sur la question de l’immigration, dans des pays où le débat est beaucoup plus libre, voici ce que le député européen répond :
« Je crois qu’ils sont vaccinés justement contre la dictature de la bien-pensance, ils ont connu ça sous le communisme pendant des dizaines d’années, ils sont en quelque sorte rompus à la dissidence. Mais il ne faut pas négliger le fait que notamment au Parlement européen tout est fait pour essayer de les faire rentrer dans le rang, et on assène à l’élite de ces pays-là tous les éléments de langage du politiquement correct qui vont de l’avortement massif considéré comme une valeur essentielle de l’Europe à la promotion dans tous les domaines du LGBT et notamment l’immigration gratuite, laïque et obligatoire pour tout le monde. Et que ceux qui la refusent se désignent eux-mêmes comme étant d’abominables racistes et xénophobes. Il y a une tentative totalitaire de rééducation en quelque sorte des peuples et notamment de leurs élites dont le Parlement européen est, comment dire, un des lieux d’expérimentation assurément. »