D’après mon Dictionnaire Hachette encyclopédique édition 2001 :
féminisme n. m. Doctrine, attitude favorable à la défense des intérêts propre aux femmes et à l’extension de leurs droits.
pornographie n. f. Production de livres, de films, etc., d’une obscénité à caractère sexuel ; caractère obscène de ceux-ci.
Personellement je ne vois ni l’un ni l’autre ici.
Un meilleur titre eût été : "Et la femme devint impudique." Car je vois ici des femmes (pas spécialement des féministes), et de l’impudeur, car elles offrent à la caméra ce qu’une femme pudique n’ose pas montrer d’elle-même.
Beaucoup de précédents commentaires (masculins) révèlent une méconnaissance des femmes, méconnaissance caractéristique de la difficulté à comprendre le sexe opposé chez les hommes jeunes ou inexpérimentés (j’ai été jeune et niais moi aussi, comme tout le monde, donc je sais de quoi je parle). Ces filles qui lisent ne simulent pas. Leur cerveau décroche à un moment (la lecture devient tout bonnement impossible), et le cervelet prend le relais (l’orgasme les submerge), rien de plus normal au bout de quelques minutes pour une femme, si elle a un vibromasseur actif entre les jambes...
Que l’une de ces filles soit actrice porno ne change rien au fait qu’elle soit une femme comme toutes les autres. Ou alors vous croyez que toutes les actrices porno sont forcément frigides ?
Hé oui ça marche comme ça la nature. Une stimulation mécanique et un contexte favorable suffisent à provoquer un orgasme chez toute femme normalement constituée... rien de nouveau sous le soleil.
La littérature n’est qu’un alibi. On leur demanderait de compter que le résultat serait le même.
Si le féminisme c’est l’invention du vibromasseur, et que certaines femmes pensent que grâce à cette invention elles peuvent se passer des hommes, libre à elles. En réalité elles ne peuvent pas échapper à la dictature du cervelet. Les femmes coureront toujours après l’orgasme, car la libération de dopamine et d’ocytocine dans le cerveau est une drogue puissante.
Ce n’est pas pour rien que la malédiction qui frappe la femme dans la Genèse s’exprime en ces mots : "J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi."
Passer de la domination d’un homme à celle d’un vibromasseur, est-ce vraiment une libération ? C’est toujours le triomphe du cervelet... mais l’amour (parfois la violence aussi, hélas) en moins.
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