C’est là où l’on voit à quel point la démocratie représentative est néfaste : il suffit d’acheter les bons décideurs et on fait avaler n’importe quelle couleuvre à n’importe qui.
Ce pays a une monnaie stable ? Peu importe, il intègre l’Euro pour que ce dernier puisse survivre encore quelque temps et laisser à ses - vrais - possesseurs le temps de parachever leur plans. Car si les croates pensent que l’Euro va augmenter la valeur de la monnaie qui circule, cette dernière héritera de toutes ses tares et c’est l’inverse qui va se produire.
Inflation contrôlée ? On en reparlera dans quelques mois, voire semaines, quand tous les échanges en ancienne monnaie seront officiellement terminés, le temps aussi de s’en mettre plein les poches pendant la phase de transition où l’effet du passage à l’Euro sera dans sa phase lune de miel (un peu comme les drogués lors de leurs premiers shoots).
Dette publique inférieure à 60 % du PIB ? Je ne suis pas économiste, mais de quel PIB parle-t-on ? Celui dans lequel l’argent emprunté par l’état et introduit dans le circuit est comptabilisé ? Je parie que la dette réelle est quelque part entre 90 et 110% du PIB, un peu comme la France, voire nettement plus.
Bref, encore une fois, je doute fort que la majorité des croates aient pris la décision de passer à l’Euro de manière réfléchie ou éclairée. Qu’il goutent à la démocratie de quelques ploutocrates qui on su graisser les bonnes pattes.
Je pense que la technique est bonne : ne pas intégrer dans l’Euro tous les pays capables de le faire pour avoir des réserves de richesses et faire prolonger cette calamité le temps nécessaire, les prochains, si l’Euro ne se casse pas la gueule avant sont en gris sur la carte et je parie que la Pologne sera la dernière (protégée de l’Allemagne car ils ne sont pas assez cons pour se tirer la dernière balle sur la dernière jambe).
Ah j’oubliai presque : personne ne parle des effets bénéfiques de l’Euro sur la Grèce, sacrés journalopes !
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