Maître Fabrice Di Vizio revient cette semaine sur l’obligation vaccinale au travers de l’arrêt du 8 avril 2021 de la Cour européenne des droits de l’homme (dont on attend qu’elle soit renommée prochainement des droits humains, au nom de la sacro-sainte neutralité de genre et autres mots épicènes bien pratiques d’un point de vue idéologique).
Cet arrêt, donc, mobilisa la formation plénière de la Chambre, ce qui n’était pas nécessaire, celle-ci pouvant se contenter d’un arrêt de Chambre. La raison pour laquelle la Chambre a voulu solenniser l’arrêt est probablement liée à la particularité de l’époque et de la crise sanitaire, la Chambre souhaitant fixer les choses et accorder le droit aux États de procéder à la vaccination obligatoire.
Mais Maître Di Vizio entend montrer que ce n’est pas aussi simple que cela et que la validation de l’obligation vaccinale est probablement limitée au fait que celle-ci est aujourd’hui liée à des condamnations pécuniaires et non pas à des obligations par contrainte physique.