La « fille de » Fanny Herrero, coscénariste de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, après une hypokhâgne, une khâgne et une vocation d’écrivain, n’aurait pas fait le rapprochement de sa scène avec la célèbre représentation par Léonard de Vinci de la Cène ?
Ni pensé alors aux centaines de millions de chrétiens pris à partie par l’escamotage d’une représentation pourtant maintes fois employée comme archétype de la dernière Pâque du Christ avec ses apôtres ? Est-ce que c’est une blague potache ? Sinon oui, les élites culturelles de la France ont bien touché le fond. Le fond de la déconnexion et de l’irrespect. Du blasphème sordide et contre-productif.
Mais puisque Thomas (Jolly, le directeur artistique de la cérémonie) et plein d’autres personnalités l’ont dit, qu’on est vraiment dans une fête païenne, le peuple, son histoire et ses représentations peuvent bien attendre Noël pour se brosser avec le sapin. Et qui sait, peut-être que Fanny, elle aussi, est acculée par ses employeurs.
La défense glandilleuse de Fanny
« Je trouve que c’est là qu’il y a une vraie limite qui est franchie. C’est-à-dire que là, on est plus du tout dans le débat, on est plus du tout dans la critique légitime d’un spectacle, on est clairement dans… ben pour moi une forme de totalitarisme de la pensée.
C’est-à-dire que c’est l’intégrisme, c’est… euh…, c’est des manières de menacer, de vouloir faire peur aux gens, de les menacer de mort, pour un spectacle… Pour en plus pour un tableau qui vraiment, si on voulait on peut y revenir, et j’étais dans la pièce le jour où on a imaginé ce tableau, à aucun moment la référence religieuse n’a été évoquée, ce n’est pas du tout notre intention.
En revanche, on l’a dit plusieurs fois, on s’est exprimés, Thomas et plein d’autres personnalités qui me l’ont dit, c’est un tableau qui a été inspiré par plutôt les bacchanales, le festin des dieux de l’Olympe... Philippe Catherine incarne Dionysos, donc on est vraiment dans une fête païenne. On est autour d’un banquet. Le nombre de représentations dans la peinture, dans toute l’histoire de la peinture, de banquets, est massif ; enfin, je veux dire, on pourrait dire que c’est n’importe quel banquet, il y en a eu des milliers. Un banquet c’est un lieu de fête, d’ailleurs ce tableau s’appelle Festivités, il s’appelle pas Bénédicité, il s’appelle pas, euh, Christianité ce tableau, il s’appelle Festivités.
C’est quoi la fête ? Un grand banquet, les gens sont là autour, dansent, se réjouissent, se déguisent, se maquillent, mangent, dansent ensemble, font la fête ensemble, et on va venir pointer cette image, on va venir pointer cette image qui en plus est une image figée alors que c’est un spectacle vivant. C’est-à-dire qu’à aucun moment nous on a imaginé qu’on allait faire un arrêt sur image sur ce truc. »
Fanny Herrero, co-scénariste de la cérémonie d'ouverture des JO, sur les attaques portées contre Thomas Jolly : "On n'est plus du tout dans le débat, on n'est plus dans la critique légitime d'un spectacle, on est dans une forme de totalitarisme de la pensée." #le69Inter pic.twitter.com/HhixwZYECj
— France Inter (@franceinter) August 3, 2024
Pas une seconde l’animatrice de France Bad Inter ne reprend Fanny Herrero en flag de désinformation, alors que tout a été imaginé et construit dans un esprit LGBT antichrétien et anti-hétéro. Inviter la coscénariste d’un blasphème bien compris pour aller dans son sens n’a pas de sens. Où est le journalisme, où est la remise en question de la version officielle ? Le service public valide donc la christianophobie ?
Ceux qui regardent encore la télé publique et qui seront tombés un soir sur la série antifrançaise Un village français, cocréée par Frédéric Krivine (neveu du fondateur de la LCR Alain Krivine) et coscénarisée par Fanny, comprendront.