Quel bonheur, de s’être levés assez tôt pour suivre les dernières minutes de la course historique entre le champion des « déplorables » et la meilleure amie des banquiers, et de voir Trump en sortir vainqueur !
Merci Seigneur de m’avoir permis de voir toutes ces scènes, et qui plus est, depuis Jérusalem, où je me trouve en ce moment, au soleil. Et merci à nos amis américains, d’avoir remporté cette victoire. Vous n’avez pas eu peur quand on vous a traités de racistes ringards, vous n’avez pas flanché quand la CNN a dit, encore hier, que la Clinton avait 96 % de chances de gagner. Vous ne vous êtes pas rassis avec une bouteille de bière, vous êtes quand même allés voter, que Dieu vous bénisse.
Et merci aussi à ceux qui ont voté contre Trump. L’ex-président Bush a dit qu’il n’avait pas voté pour Trump, et là, je me suis senti gâté. Je suis tellement heureux à l’idée que nous ne devions rien, pas le moindre petit bulletin de vote, aux belliqueux bushistes. Ce serait très gênant de se retrouver dans le même camp que le boucher de l’Irak. John McCain a même essayé de poignarder Trump, et ne l’a pas soutenu, excellente nouvelle. Le patron du FBI a succombé aux pressions et a soutenu la Clinton au lieu de s’en tenir à la loi, bon débarras !
Dieu vous bénisse, mes collègues et éditorialistes de ces vrais grands médias américains que sont Ron Unz de Unz.com, Jeffrey St Clair de Counterpunch.org, Justin Raimondo d’Antiwar.com. En attaquant les médias officiels corrompus, vous avez sauvé la dignité et le sens de votre profession, vous avez fourni des analyses et des opinions aux travailleurs qui réfléchissent en Amérique.
Dieu te bénisse, Julian Assange de Wikileaks, depuis ta chambre sans fenêtre à l’ambassade équatorienne de Londres ! Tu as tellement fait en publiant les documents auxquels personne n’osait toucher. Sans toi, le peuple américain ne saurait rien des sales manigances de la Convention démocrate, et des complots de Podesta. Tu as étalé leurs plans secrets. Ces découvertes donneront beaucoup de grain à moudre aux médias de demain. Que le président Trump pardonne à Julian, parce que tout ce qu’il a fait, il l’a fait pour nous, dans la grande bataille contre les sinistres globalistes. Et, dans la foulée, qu’il pardonne aussi à Edward Snowden et à Bradley Manning, qu’ils puissent rentrer chez eux avec les honneurs mérités.
Aujourd’hui, le monde a évité un grand danger. Nous avons scruté les abîmes de l’Armageddon, et nous en sommes écartés en vitesse. Maintenant, le monde va pouvoir régler ses nombreux problèmes. Les guerres du Moyen Orient vont bientôt prendre fin. Avec la déroute de la reine de Daech Killary, les rebelles fanatiques vont quitter Alep et regagner leurs bases dans le désert d’Arabie, ce qui permettra aux Syriens de reconstruire leur magnifique pays. Que les Saoudiens hébergent et se chargent de nourrir les gangs d’Isis, ils deviendront peut-être de bons conducteurs de chameaux. Il y a assez de place en Arabie saoudite pour tous les djihadistes, laissons-les s’y rendre et y rester.
L’amitié avec la Russie va désarmer l’autre source de danger, l’Europe de l’Est. Les va-t-en guerre de l’OTAN partiront à la retraite cultiver leurs concombres. L’Estonie sera bien plus en sécurité, de fait, sans les chars US. Le monde n’a pas besoin de toutes ces armes de destruction massive ; les financements peuvent servir à autre chose, comme des soins médicaux abordables pour la moyenne des Américains. ; ou pour mettre à jour les infrastructures, comme l’a dit Trump.
La stratégie visant les minorités n’a pas marché. Les femmes, les femmes blanches d’Amérique, ont voté pour Trump, alors même qu’on leur ordonnait de marcher derrière la petite sœur de madeleine Albright. Les citoyens US d’origine mexicaine savaient qu’ils étaient utilisés par des gens qui ne se soucient nullement d’eux, et ils n’ont pas éprouvé le moindre besoin d’aller voter pour Clinton.
Et les juifs ?